CATASTROPHE SANITAIRE: Macky cantonne les Dakarois et les Thiessois jusqu’au 22 février prochain



 
 
Dans un décret signé le 22 janvier dernier, le Président Macky Sall a proclamé l’état de catastrophe sanitaire pour une durée d’un mois dans les régions de Dakar et Thiès. Une décision qui, comme le rappelle le ministre de l’Intérieur, sera assortie d’un couvre-feu dans ces deux régions de 21h à 5h du matin.
 
Suite à la promulgation le 19 janvier dernier de la nouvelle loi n°2021-18 du 19 janvier 2021 relative à la gestion des catastrophes naturelles ou sanitaires modifiant la loi n°69-29 du 29 avril 1969 relative à l’état d’urgence et à l’état de siège, le président de la République a pris un décret pour proclamer l’état de catastrophe sanitaire dans les régions de Dakar et Thiès. Un décret signé depuis le 22 janvier pour une durée d’un mois à partir de cette date, mais qui vient d’être rendu public. Dans la foulée de cette décision, le ministre de l’Intérieur, Antoine Felix Abdoulaye Diome, s’est flanqué d’un arrêté pour rappeler que l’état de catastrophe sanitaire a été proclamé dans les régions de Dakar et Thiès pour limiter la propagation du Covid. A cet effet, il est revenu sur les mesures en vigueur dans ces deux régions jusqu’au 20 février prochain. Il s’agit, notamment, dit-il, de l’interdiction de la circulation des personnes et des biens de 21h à 5h du matin. Mais aussi de l’interdiction des manifestations et rassemblements sur la voie publique ; de l’interdiction de toutes réunions publiques ; l’interdiction de toutes réunions privées telles que les baptêmes, les mariages, les réceptions et les manifestations religieuses ; de l’interdiction de tous rassemblements dans les lieux recevant du public notamment les hôtels, les salles de spectacle, les dancings, les bars, les cafés, les salons de thé, les plages, les marchés hebdomadaires, les terrains et salles dédiés au sport.
Le ministre de l’Intérieur a, en outre, rappelé que le port obligatoire de masque reste de rigueur dans les lieux publics et privés tels que la voie publique, les services de l’administration quel qu’en soit le mode de gestion, les services du secteur privé, les lieux de commerce et les moyens de transport public, ainsi que les moyens de transport privé transportant au moins deux personnes sur toute l’étendue du territoire national. Le ministre Diome n’a pas manqué de rappeler que le non-respect de celles-ci expose les contrevenants aux sanctions prévues par les lois et règlements.
 
 
Moussa CISS
LES ECHOS

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