La seule candidate femme ne laisse pas le terrain aux hommes. Anta Babacar Ngom était dans la région de Diourbel où elle a pris beaucoup d’engagements relatifs à l’éducation coranique, mais aussi à tous les secteurs qui participent à une autosuffisance alimentaire, si elle est élue présidente au soir du 24 mars prochain.
Anta Babacar Ngom est convaincue que le Sénégal a besoin d’une belle rupture Imminente et elle est la meilleure pour l’y conduire. Se félicitant du travail abattu en si peu de temps, la présidente de Arc souligne : «notre appareil politique n’a que 8 mois de vie et il couvre aujourd’hui toutes les communes, départements et régions du Sénégal et même la diaspora». A la population de Mbacké, elle promet d’appuyer l’éducation coranique ainsi que les langues nationales et de les intégrer totalement à l’Education nationale.
Sur le plan économique, elle révèle sa préférence pour le modèle économique mouride comme le professeur Cheikh Bamba Diagne le théorise : «décomplexe, détermination et le travail licite». Pour elle, C’est l’exemple que l’on doit donner à la jeunesse de ce pays, le seul moyen de sortir le Sénégal de la mauvaise passe. «Nous allons mettre le Sénégal sur le chemin du travail. Et pour y arriver, il nous faut accéder à la magistrature suprême. Donc c’est le moment d’agir, le 24 mars, nous devons opérer un changement radical pour le Sénégal. Allez récupérer les cartes d’identité restantes dans les préfectures, c’est à nous de créer le déclic», dit-elle.
Lançant des piques à ses adversaires, Anta déclare : «certains affichent une confiance totale pour cette élection, mais nous, nous ne pensons même pas à un second tour, nous allons remporter la présidentielle dès le premier tour à 10 heures et le Baol va y jouer un rôle déterminant».
Poursuivant, la présidente de Arc souligne qu’elle a plusieurs casquettes : la candidate des femmes, celle de la jeunesse, celle de la banlieue, mais aussi du monde rural et elle dit les porter toutes fièrement. «Contrairement à certains candidats, nous avons une vision, une ambition pour le Sénégal. Ceux qui annoncent la création d’un million à deux millions d’emplois pour le Sénégal, je leur dirais que ce n’est pas très ambitieux pour le Sénégal dans cette situation que nous traversons. Nous, dans notre programme, nous visons minimum cinq (5) millions d’emplois dont minimum deux (2) millions pour les jeunes ; deux (2) autres millions pour les femmes», assure-t-elle.
Ndèye Khady D. FALL