CAMPAGNE ELECTORALE DES LEGISLATIVES : Famara Ibrahima Cissé dénonce l’accès coûteux au crédit au Sénégal




 
 
 
Famara Ibrahima Cissé, tête de liste de l’Association des clients et sociétaires des institutions financières (Acsif) était à Sindia, Mbour, avant de boucler cette journée de campagne électorale par un meeting à Darou Salam. Grand pourfendeur des banques, il n’a pas dérogé à la règle. « Tout le monde connaît les pratiques frauduleuses des banques et institutions de microfinances. C’est pourquoi, une fois à l’Assemblée nationale, nous allons œuvrer pour la réduction des taux d’intérêt et des frais de dossier », indique le patron de l’Acsif. Pour bénéficier d’un prêt, dit-il, il faut verser une caution, des frais de dossier en plus de rembourser avec des intérêts, une fois le prêt effectif. Ce qui lui fait dire que l’accès au crédit est coûteux au Sénégal. Or, il fait remarquer que les 19 mesures de gratuité prévoient la gratuité de l’ouverture d’un compte bancaire. « Ce qui n’est pas le cas dans les institutions de microfinance qui réclament 10 ou 15 mille francs », regrette M. Cissé. En effet, si l’Etat a donné des agréments aux institutions financières, c’est pour accompagner et financer les femmes pour qu’elles puissent travailler et être autonomes. Mieux, il révèle qu’en cas de défaut de paiement,  aucune institution financière n’a le droit d’envoyer un policier chez un client. « Si tel est le cas, il faut me contacter et je vais saisir le procureur. Dans une affaire civile, aucun policier n’a le droit de débarquer chez un client pour l’intimider », avise Famara Ibrahima Cissé.
 
M.C
 
 
LES ECHOS

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