Boubacar Camara Kamâh veut enlever les 7 EPINES qui entravent la marche du Sénégal : une magistrale démonstration !




Au cours de la semaine dernière, le Président du Parti de la Construction et de la Solidarité PCS Jengu Tabax, M. Boubacar Camara Kamâh est revenu sur l’actualité nationale et a profité de son Live hebdomadaire du Jeudi JATAAYU Kamâh, des tribunes de l’Entretien spécial de Sénégal7, de Ndoumbélane de SENTV et de la traditionnelle émission « Opinion » de Walfadjri pour une démonstration magistrale de sa détermination pour un changement de cap. Partant de l’idée principale que pour transformer un pays il faut le connaitre et surtout maitriser les faiblesses et scruter les menaces qui le guettent. Il a mis l’accent sur les 7 épines qui entravent la marche du Sénégal. L’occasion lui a également été  offerte de parler de la session parlementaire en cours, de sa posture pour l’élection présidentielle de 2024, son programme et chose inédite, sa confrontation politique éventuelle avec Ousmane Sonko. 
Ce qui transparait le plus dans les interventions de Kamâh, c’est sa conviction que le Sénégal dispose d’une opportunité unique de passer d’un régime politique ancré dans les pratiques politiciennes de manipulation des institutions à des fins politiques, un régime de prédation des ressources naturelles et foncières, de la violation des droits et libertés, de la manipulation de la justice, avec un choix impertinent d’un endettement public excessif comme levier de l’investissement à un nouveau régime citoyen avec des « technopolitiques » conscients des enjeux qui s’attachent à la transformation structurelle de notre économie, à la construction d’un hub pétrolier et gazier et à un changement de cap durable.  
Tirant les leçons des 63 ans qui nous séparent de l’indépendance, Kamâh a, avec brio et en faisant preuve d’une vaste culture politique, répertorié les 7 épines que sont : la manipulation de la Constitution traitée comme un « morso tayukaay », les menaces sur la paix, la sécurité et la justice, l’absence d’intégrité et de stabilité du système électoral, le chômage des jeunes avec la douloureuse conséquence de l’émigration irrégulière , la politique politicienne fondée sur la recherche du profit personnel et qui a largement impacté l’administration et la justice, la corruption et le manque de respect.
Parlant des résultats du dialogue et de la session parlementaire qui en est l’aboutissement, il a évoqué la mise en place d’une Sainte Alliance pour sauver l’ancien système politicien contre la nouvelle opposition politique qui veut sauver le Sénégal.
Il est largement revenu sur la pseudo-réforme du parrainage qui en garde la tare principale, le parrainage unique par citoyen et l’absence de recours pour les citoyens dont le parrainage est rejeté.
Sur la suppression de la CREI et l’avènement du parquet financier, il estime que la mesure est incomplète en ce qu’elle laisse en rade les réformes indispensables des autres institutions comme l’OFNAC, l’IGE et les autres institutions de contrôle interne. Il préconise la mise en place de l’Office Central de la Prévention, de Contrôle et de Lutte contre la Corruption et les délits voisins, institution financièrement et techniquement automne.
Cette suppression par le régime qui l’a laissée tomber en désuétude après s’en être servi pour éliminer un potentiel candidat, est également jugée suspecte à quelques mois de l’élection présidentielle sans candidat sortant.
Ce Week end, nous avons découvert un Kamâh déterminé qui attend avec sérénité le premier congrès ordinaire du PCS/JENGU TABAX prévu le 30 septembre 2023 pour déclarer sa candidature.  En attendant, les axes de son programme politique, largement inspirés de son ouvrage « Construire le Sénégal du Futur » ont été abondamment déclinés.
Sa vision d’un Sénégal prospère bâti par un capital humain épanoui à partir de l’exploitation judicieuse des ressources naturelles est martelée à toutes les occasions. Son combat pour la réinvention d’un nouveau socle de la nation et d’une citoyenneté concertée.
Kamâh a présenté en détail son offre programmatique sur l’éducation et la recherche, la santé, l’industrialisation, la production agricole, l’élevage et la pêche, la réforme de l’administration, la modernisation sociale, l’aménagement du territoire, la promotion de l’ordre et l’ouverture sur l’’Afrique.
Le TABAX préconisé par Kamâh vise à garantir trois préoccupations : « Feexal xol yi », « Dalal xel yi », « Feesal mbuus yi ». Quant à ses adversaires potentiels à l’élection présidentielle, il a distingué Ousmane Sonko. Il plaide avec constance et vigueur sa participation à l’élection présidentielle qu’il considère comme une demande sociale. Il préconise de déconnecter définitivement la condamnation judiciaire et l’éligibilité sauf si le juge, estime les faits suffisamment graves, pour édicter des peines complémentaires privant le prévenu du droit d’être électeur ou éligible. Kamâh ne veut pas être privé de battre le candidat Sonko au deuxième tour de l’élection présidentielle de février 2024.
Si l’on est convaincu qu’il est impossible de marcher aisément avec des épines dans les chaussures, il convient de les extirper et de soigner les blessures ou plaies laissées à nos pieds !
 

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