Boomerang: «Talaata»



«Talaata». Deuxième jour de la semaine, mais aussi gifle retentissante. Et si la journée d’hier a été des plus chargées, avec la déclaration apaisante de Niangal, dans ses nouveaux habits de président réélu dès le premier tour, invitant (encore) à un dialogue franc tous les acteurs. Elle a aussi marqué le reflux dans le procès des opposants arrêtés lors les événement postélectoraux et qui ont été tous absous par le tribunal. Revers d’une médaille et ombre au tableau, ce flic «giflé» chez Barthélemy Dias, pris la main dans le sac d’une basse besogne dans le véhicule du maire opposant. Le zélé ministre de l’Intérieur, partisan qui ne s’en cache pas, semble trop en faire, vraiment. Puisque son mentor tend la main aux autres, alors que lui, absolument déphasé, cherche le moyen de leur mettre les bracelets. Toutes choses qui font douter de la réelle sincérité de l’opération de charme de Niangal. D’autant que les préalables sont à sa portée et consistent à initier les textes d’amnistie pour Karim et Khalifa, après avoir fait mettre dans les tiroirs les poursuites contre le colonel Kébé et tous les autres. La paix et le dialogue sans exclusive sont à ce prix.
Waa Ji

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