Dans le poker menteur entre la Css et les commerçants importateurs, en attendant de savoir qui se sucrera le plus, c’est Goorgoorlu qui boit sa tasse de café Touba non édulcoré. Car, aujourd’hui, de sucre, point sur le marché, à moins d’être acheté sous le comptoir du boutiquier et au prix fort. Ceux qui doivent approvisionner le marché se rejettent la mélasse au visage et tous indexent le ministère du Commerce qui a failli à son rôle de régulateur. Et pourtant, il y a juste un an, on parlait d’un marché saturé et d’un stock invendu de 30.000 T chez le fabricant local. Mais depuis, des mixtures sirupeuses dont raffolent les Sunugaaliens ont tout fait fondre. Alors, les services de Mme Assome n’ont pas été vigilants pour surveiller les stocks, tant et si bien que c’est la pénurie. Et même si la Css dit détenir présentement des stocks, reste à savoir pourquoi le sucre n’arrive pas dans les «3 normaux» rituels. En tout cas, cette affaire de sucre commence à faire jaser. D’aucuns se demandant pourquoi jusqu’à présent on n’arrive pas à installer une seconde sucrerie, depuis 50 ans que la Compagnie de Richard-Toll a le monopole de la production.
Waa Ji
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