Boomerang: Silence on tue !



Silence, on tue ! Pas à Sunugaal, où les morts pas naturelles font beaucoup de bruit et en émeuvent plus d’un. Mais chez un voisin, dont un grand nombre de ressortissants vivent ici et s’inquiètent de ce qui se passe chez eux. Il s’agit de la République de Guinée qui, même du temps de Sékou Touré, alors diabolisé par les Occidentaux, n’avait connu autant de décès consécutifs à des violences des forces de sécurité. Aujourd’hui, il ne se passe pas une semaine sans qu’une manifestation de l’opposition finisse par une répression si violente qu’il y a mort d’homme. Le régime du Président Condé aurait passé le cap des 100 morts, tous des citoyens victimes de leur désir de liberté et de leur attachement à la démocratie. Aux cris d’orfraie des opposants guinéens, sous la houlette de leur leader Cellou Dalein Diallo, les organisations de défense des droits de l’homme se font l’écho, sans plus. Or, alentours, des chefs d’Etat comme le nôtre regardent faire, ne levant le plus petit doigt pour demander l’arrêt des massacres. La raison, ils ont tous la même considération de l’opposition, bonne seulement à être réprimée.
Waa Ji

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