Boomerang: Poumon



La gestion du foncier est aujourd’hui la question qui préoccupe le plus les Sunugaaliens, à côté de l’évolution de la pandémie à coronavirus. Le littoral, de la Corniche de Ndakaaru aux plages de Gadaye, en passant par le sable blanc de la Petite-Côte, suscite des appétits plus spéculatifs que répondant réellement à un besoin vital de chez soi. Et le débat reste entier, même si le gouvernement projette d’aménager (pour le bénéfice de tous) ce qui reste de terres non encore attribuées et enregistrées. En tout cas, Prési semble faire dans l’anticipation, lui qui confie à la CDC 30 hectares de l’assiette foncière de l’aéroport LSS. Est-ce à dire que la capitale va finalement se suffire d’un seul aérodrome ? Et puis dans le communiqué du Conseil des ministres la proximité de certains mots : «aménagement» et «durable» - «valorisation» et «équitable» - «offres publiques » et «vente» - «transparence» et «rentabilité», nous semble charrier de relents sinon de bradage, du moins d’affectation éloignée des besoins de Goorgoorlu. Alors, pourquoi ne pas en faire tout bonnement un autre parc forestier, second poumon à côté de celui de Hann ? pour que Ndakaaru qui étouffe puisse respirer.
Waa Ji
 

Dans la même rubrique :