Pour un Pacte sur l’information et la démocratie, RSF a pondu une Déclaration qui «servira à établir des garanties démocratiques sur l’information et la liberté d’opinion, dans un moment historique crucial». L’objectif, c’est de «se mobiliser en faveur des modèles démocratiques et d’un débat public ouvert, dans lequel les citoyens peuvent prendre leurs décisions sur la base de faits». Et c’est le premier Forum de Paris sur la Paix, entamé hier, qui a donné le top départ de l’engagement des Etats dits démocratiques à promouvoir le Pacte. Et Niangal, comme d’hab., était de la partie, à l’appel de son pote Macron. Alors, le discours de Prési a été pour dire que «le droit à l’info n’est pas seulement l’apanage des pays développés», qu’en Afrique, on protège les journalistes et on «crée les conditions d’un exercice libre de cette profession», et patati et patata. «Aucun journaliste n’a été emprisonné ou interpellé depuis que je suis à la tête de ce pays», a-t-il bandé les muscles. Mais, dans sa manche, il garde bien le nouveau code des communications électroniques, dont l’art 27 est jugé restrictif des libertés citoyennes. Qui est dupe ? Pas les 9,6 Sunugaaliens à utiliser le net.
Waa JI
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