Boomerang: Oubli sélectif



Un mot qui est aujourd’hui galvaudé à Sunugaal, c’est bien amnistie, dans sa déclinaison française, avec le retour au-devant de la scène juridico-politique de l’affaire Rimka, mais aussi dans sa forme anglaise, avec l’Ong Amnesty, dont le Directeur exécutif a été pris à partie par Prési. Alors une définition s’impose et nous choisissons celle qu’en donne le journaliste satirique Pierre Véron, dans «Le carnaval du dictionnaire» publié en 1874. Appréciez : «Amnistie : acte par lequel les souverains pardonnent le plus souvent les injustices qu'ils ont commises». Dans l’entendement de nos gouvernants, ce n’est certainement pas cela, mais plutôt une fleur faite à des contrevenants à la loi, en vertu, généralement d’un nouveau mandat obtenu à l’issue d’une élection présidentielle. Le hic, car il y en a un, c’est que l’amnistie étant liée à des actes, plus qu’à des personnes, oublier les prévarications supposées ou réelles de la gouvernance Njomboor, par exemple, nous éloignerait un peu plus de la rupture promise par Niangal…et également amnistiée.
Waa Ji
 

Dans la même rubrique :