Boomerang: Mitigation



Cinq semaines après l’irruption de ce maudit virus dans notre espace vital, les Sunugaaliens naviguent entre peur, confiance, espoir, fatalité et que sais-je. Des sentiments mitigés nourris par des informations distillées au jour le jour par les canaux officiels comme par les réseaux sociaux. Cet aliment quotidien crée la panique lorsque la dangerosité des contaminations communautaires est mise en exergue par les hommes de. Diouf Sarr, afin de pousser les Sunugaaliens «Bul Faale» à plus de prudence. Mais la confiance est aussi de mise, lorsque le miroir nous renvoie la situation dans d’autres pays, confiance en notre système sanitaire qui, malgré des moyens étriqués, arrive à tirer un grand nombre de patients du mauvais pas. Ce qui induit forcément l’espoir qu’au bout du combat, la victoire est certaine. Notamment avec la forte mobilisation mise en branle par Niangal, huilée par une solidarité qui repose sur les moyens publics et privés au profit des plus démunis, mais aussi des entreprises. Malheureusement, la fatalité, bien qu’elle permette de supporter souvent l’inadmissible, peut constituer dans cette crise un inhibiteur qui empêche le respect des mesures édictées.
Waa Ji

Dans la même rubrique :