Boomerang: Météo politique



Les hommes politiques sunugaaliens sont de vrais banabanas. Ils chipotent comme des poissonniers à la criée, à propos du calendrier électoral, particulièrement de la date des prochaines locales. Et si les parties prenantes n’arrivent pas à s’accorder dans la fourchette déjà fixée par la loi avec comme deadline le 31 janvier 2022, c’est Niangal himself qui va d’autor fixer une date. Mais, au-delà du fait qu’on soit à un 3e report des locales, qu’est-ce qui peut bien se jouer sur la fixation d’une date en décembre ou en janvier ? D’aucuns trouvent budgétairement insupportable d’organiser deux scrutins (locales et législatives) la même année 2022 ; et ce sont ces mêmes qui subodorent une volonté du pouvoir de décaler les législatives pour les coupler à la présidentielle…en 2024. Quoi qu’il en soit, ce sont les Sunugaaliens qui, en dernière analyse, auront le dernier mot, puisqu’ils décideront le moment venu de qui va présider à leurs destinées dans les territoires, à l’Assemblée ou au palais. Et que le rapport de force entre les prétendants, relevant exclusivement de la météo politique, changera au gré d’évènements difficiles à anticiper. Alors, qui sait de quoi demain sera-t-il fait ?
Waa Ji
LES ECHOS

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