Comme un arbre bien vivant, la Coupe du monde perd chaque jour des feuilles, mais laisse aussi éclore de beaux bourgeons. La vie et la mort s’y côtoient, pour le désespoir des uns et le bonheur des autres. Sans trop convaincre, la 6e équipe africaine, pardon la France, a validé son ticket pour les huitièmes, en même temps que les solides Croates de Luka Modric, impériaux face aux timorés Argentins, conduits par un pâle Léo Messi. L’histoire se répète pour ce joueur talentueux, qui se meut comme une âme en chagrin au sein de l’Albiceleste. Si cette dernière n’est encore que jaunissante, la Bianquirroja péruvienne est désormais feuille morte depuis hier soir. Les Green Eagles nigérians devront éviter le même sort, ce soir, en bousculant les Vikings islandais, dont la détermination fait la force. Comme les Bleus français, Les Auriverdes brésiliens ont intérêt à se montrer plus convaincants que ne l’a été leur star Neymar qui, au lieu de catalyser le jeu de son équipe, le retarde plutôt. En tout cas, les férus de la samba brésilienne voudrait bien voir ce soir une belle chorégraphie, avec Neymar à la baguette.
Waa Ji
Waa Ji