Que valent les menaces de Niangal contre ceux qui tenteraient de déstabiliser Sunugaal ? Si l’on sait que lesdites menaces s’adressent à l’opposition, aujourd’hui braquée contre toutes ces mesures qui jalonnent le processus électoral et qu’elle jugent iniques, bonjour la surenchère. Et elle ne sera pas uniquement verbale. Car, le cycle étant bouclé, hier soir, au Conseil constitutionnel, avec l’invalidation définitive des candidatures des deux «K», le froid qui enveloppe Ndakaaru, la capitale sunugaalienne, peut se muer en un harmattan qui va tout cramer sur son passage. Car, d’autres menaces avaient bien précédé celle de Prési, au cas où sont rejetées les candidatures de Khalifa Sall et Karim Wade, promettant l’enfer au régime. Maintenant que les dés jetés sont considérés comme pipés, il faut craindre pour les prochains jours. Sauf pour dire que l’histoire se répète, car avec sa renommée de démocratie majeure en Afrique, Sunugaal devient habitué des veillées électorales à couteaux tirés. Mais, si 2000 et 2012 ont été assombris, 2019 risque bien de nous faire entrer dans la nuit.
Waa Ji
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