Entre les pyromanes et les pompiers, la société sunugaalienne va balancer jusqu’au 24 février, date de la présidentielle de tous les dangers. Et désormais, les premières épouses, dépitées par les projets polygames de leurs chères moitiés, vont devoir ranger briquet et allumettes et laisser place aux politicards, adeptes de la surenchère incendiaire. Et le premier de ces pyromanes, c’est assurément le premier des Sunugaaliens, celui dont la position et la fonction nécessitent une équidistance parfaite vis-à-vis des chapelles et des mosquées. Ce qui est loin d’être le cas. Même qu’à entendre Prési, l’on se demande d’où lui vient cette mentalité kamikaze. Prompt à pointer son lance-flammes vers tout ce qui est en face, Niangal, provocateur à souhait, incite une partie de la population à la haine politique, plus qu’il ne désamorce la tension déjà d’une épaisseur inquiétante. Ses dernières sorties à propos de Khaf, Rimka et Amnesty sont de l’huile sur le feu. Et les réactions va-t’en guerre suscitées n’augurent en rien des lendemains paisibles. Pour dire que tous ceux qui travaillent à calmer le jeu ont intérêt à accélérer la cadence, avant qu’il ne soit vraiment trop tard.
Waa Ji
Waa Ji