Si inaugurer, c’est prendre les augures pour savoir si telle nouveauté va porter chance ou pas, Prési doit désormais être édifié sur ce que présagent toutes ces infrastructures dont il se plait à couper les rubans et découvrir les plaques. Par rapport à son rempilage bien sûr. Et ce n’est pas fini, car sont à venir les inaugurations du Musée des civilisations noires, l’autoroute Ila Touba, le Train express régional et tutti quanti. Sauf que pour le Musée, Niangal ne devra pas faire l’économie de citer son prédécesseur, Njomboor le bâtisseur, dont ses ouailles se plaisent à pâlir l’œuvre avec cette histoire de brèche de Saint-Louis. En tout cas, ce qui n’augure rien de bon pour le régime, c’est cette flambée subite du front social, avec le triptyque Santé-Éducation-Justice. Dans ces trois secteurs plus que névralgiques, un retour de bâton guette Niangal, dont les engagements actés avec les acteurs sont transformés en roupies de sansonnet par ces propres ministres. Et comme gouverner, c’est prévoir, le saupoudrage, le pis-aller ou le colmatage finissent pas lasser. Surtout à quelques encablures de la présidentielle.
Waa Ji
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