Boomerang: Impéritie



L’emballement est forcément assuré dans le processus fou qui nous mène inexorablement au 24 février 2019, date du premier tour de la présidentielle. Déjà que ça va dans tous les sens, avec ce parrainage de toutes les contestations. Le gros problème de cet embrouillamini politique, c’est que l’institution judiciaire s’est laissée prendre dans la tourmente. Et si d’aucuns la jugent instrumentalisée, d’autres estiment qu’elle est bien dans son rôle. En tout cas, les huées, qui régulièrement résonnent dans les salles d’audience du palais de justice, sont incontestablement une incongruité qui commence à bien faire. Et rien ne semble pouvoir y remédier, tant le glaive de Dame justice frappe des cible marquées. Les rappels de l’Union des magistrats à plus d’indépendance n’agréent sûrement pas ceux qui ne veulent quitter leur boulets. Quoi qu’il en soit, cette affaire de parrainage va rester une tache indélébile sur la robe de nos «sept sages», vilipendés par des politiciens dépités, mais surtout ulcérés de constater l’impéritie du système à eux imposé et qui rejette même leurs plus proches collaborateurs.
Waa Ji
 

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