Boomerang: Hurluberlu



Revoilà la Cour de justice de la Cedeao qui, une fois encore, brocarde l’Etat sunugaalien en rendant une décision qui lui est défavorable. Pour sûr, on ne compte plus le nombre de fois où cette juridiction a cloué au pilori le régime beige-marron. Et si Dalton et son gangoor n’ont cure de cette injonction communautaire de supprimer le parrainage, l’effet boomerang qui s’en dégage agit comme un marqueur sur des pratiques dénoncées comme concourant simplement à éliminer des adversaires. La présidentielle, objet du recours en question, est dépassée, certes, mais la permanence du débat politique au Sunugaal, entretenue par le Dialogue national et les travaux en cours de la commission politique, remet sur le tapis la sincérité et l’équité du scrutin ayant élu Niangal pour un second mandat. D’autant que les évaluateurs du fichier électoral relèvent dans leurs travaux des choses peu amènes du point de vue de l’expression démocratique. En tout cas, on est parti pour gloser encore longtemps sur le processus électoral sunugaalien. Même si, quoi qu’on en dise, le parrainage est une exigence pour empêcher n’importe quel hurluberlu de venir briguer les suffrages des Sunugaaliens.
Waa Ji
LES ECHOS

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