Connu pour avoir été un homme libre, jaloux de sa liberté de ton et d’action, voilà que le défunt Pdg du Groupe Walfadjri est immobilisé par la mort et se retrouve entre les mains de parents qui se chamaillent à propos du lieu de sa sépulture. En tout cas, Sidy Lamine Niass était loin d’être un citoyen ordinaire. Ses nombreuses casquettes de chef religieux, de chef d’entreprise, de leader d’opinion, de défenseur des libertés, font que sa disparition ne peut que drainer des foules à son enterrement. Et il en a été ainsi, hier. Personnalités politiques, religieuses, coutumières et simples citoyens se sont déplacés aussi bien à la morgue de l’hôpital Principal qu’au cimetière de Yoff. Sauf que le caractère multidimensionnel du personnage a suscité le quiproquo sur le lieu d’inhumation. Et, finalement, c’est le marabout qui a pris le dessus, retournant à ses origines kaolackoises, pour reposer dans le caveau familial. Pour dire que l’héritage du combattant des libertés, plus qu’un mausolée à visiter, est à préserver par les démocrates, à travers le maintien du flambeau que Sidy a allumé avec son groupe de presse Walfadjri.
Waa Ji
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