Boomerang: Gazon anglais



Le tollé suscité par le marasme en infrastructures sportives de la première nation africaine de football ne cesse d’enfler. Même si le prési de la Fédé, par ailleurs gros légume de la Caf, indexe le risque encouru de voir le stade Lat Dior ne pas être homologué par le fait des critiques incessantes. Lui et son ministre des Sports et au-delà l’Etat sunugaalien ont tout faux à vouloir jouer à l’autruche. Car ce que Sadio Mané et ses potes demandent, ce n’est pas la mer à boire. C’est simplement une bonne pelouse. Et si l’exigence n’est pas répertoriée dans le cahier de charges de la Confédération, il faut quand même la satisfaire, dès lors que les joueurs la posent. J’ai vu une estimation d’un bon gazon «premium» à moins 150 millions Cfa. Même si l’entrepreneur adjudicataire n’a pas fait correctement le boulot, le Sunugaal de Niangal est-il si paumé pour que ce soit les joueurs qui se proposent de refaire eux-mêmes le gazon de Lat Dior avant l’échéance de septembre ? Question à 1000 balles. En tout cas, les Sunugaaliens, qui s’étaient pliés en 4 lors de Caire 86 ne rechigneront pas à mettre la main à la poche, s’il le faut, afin de doter nos Lions d’un vrai pré rosbif.
Waa Ji
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