Le mercato politique bat son plein à Sunugaal et les micmacs du plus grand club du pays, pour recruter de nouveaux joueurs, écœurent plus qu’ils n’impressionnent. Et tout cela dégage qu’il n’est même plus nécessaire de jouer les matchs. Car, à vue d’œil et après les nombreuses séances d’entrainement qui se succèdent, l’équipe de Niangal paraît un cran au-dessus de ses adversaires. Mais, ce n’est qu’apparence et il en a toujours été ainsi, entre le tenant du titre et ses challengers. Surtout que le maître du terrain est des plus imprévisibles. Les prédécesseurs de Niangal en ont fait l’amère expérience. Pour dire qu’il ne faut jamais vendre la peau du croco avant de l’avoir tué et tiré de la mare. Même si deux millions d’aficionados ont été mobilisés, comme annoncé par l’un des gourous en charge du «cumukaay» de Bby. Sauf que corrélé à un fichier de 6,5 millions d’électeurs, c’est moins de 35%. Plus sérieusement, disons qu’il y a de quoi désespérer de notre classe politique, du moins de tous ces anciens qui en ont fait leur fonds de commerce, grappillant, quel que soit le locataire du palais, des sinécures et ravalant sans vergogne aucune leur vomi. Écœurant !!!
Waa Ji
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