Boomerang: Consécration



 
L’excellence a été célébrée hier avec les lauréats du prestigieux Concours général. Rien de tel pour pousser tous les jeunes Sunugaaliens à bien se triturer les neurones afin d’égaler les performances de Diary Sow. Il le faut vraiment, vu le niveau exécrable des potaches et même des étudiants Toutefois, il faut aussi et en même temps célébrer l’endurance et la persévérance dans la recherche du savoir, à l’image du vieil Ibrahima Amadou Sy, âgé de 72 ans, qui vient de décrocher son Brevet de fin d’études moyennes (Bfem), là-bas à Tamba. Quel bel exemple pour tous ceux qui, aujourd’hui, regrettent de n’avoir pas repris des études arrêtées pour une raison ou une autre. Comme dit l’adage, il n’est jamais trop tard pour apprendre. En tout cas, dans une recherche démocratique de l’excellence, que l’enseignement public reste aux avant-postes, permettant aux plus humbles de gravir les marches vers les sommets de la consécration. Tout cela, bien sûr loin du processus «ailes de dinde» qui a coûté cher à la qualité des enseignements prodigués à non enfants. Car, si baisse de niveau des élèves il y a, forcément, des enseignants impotents il y a aussi.
Waa Ji

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