La sonnette d’alarme, nous la tirons depuis très longtemps, jusqu’à en briser la corde. D’autres s’y sont attelés, pour le même objectif de prévenir les périls qui guettent Sunugaal, avec les élections qui se profilent à l’horizon. En réalité, ce ne sont pas les élections en elles-mêmes qui charrient le danger, mais tout ce qui les a précédé. Un processus qui n’a jamais été consensuel, mettant face à face un pouvoir qui dicte sa loi, la fait voter comme lettre à la poste par sa majorité numérique, sous l’onction d’une justice au pas, d’une part. Et, d’autre part, une opposition bigarrée qui, à force d’avaler des couleuvres, a fini par mutualiser ses forces. Et bonjour la confrontation, puisque les cartes sont désormais étalées sur la table. 20 postulants président barrés par le parrainage, qui contestent les méthodes des sept sages, 2 «K» postulants et parrainés, mais souillés par Dame justice, 4 postulants écrémés pour servir de faire-valoir en accompagnant le sortant. Tous décidés à ne pas se laisser faire. Pourvu donc que les brasiers se limitent à des pneus brûlés dans les rues et que les détonations restent celles des lacrymogènes.
Waa Ji
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