Depuis quelques jours, des vidéos accablantes sur des personnes publiques polluent la toile. Après Kilifeu et Simon, hier, c’était au tour de l'ex député Seydina Fall Bougazelli. En effet, arrêté il y a quelques mois, avant de bénéficier d'une liberté provisoire, Bougazelli ne s’attendait pas à voir une vidéo filmée dans son véhicule lors de son arrestation. Pour lui, ce n’est que l’œuvre du gendarme Abdou Aziz Mbaye. Et d’ailleurs, il informe qu’il ne restera pas les bras croisés. Et qu’il portera plainte contre l’homme de tenue.
La vidéo est partagée depuis hier sur les réseaux sociaux. On y voit l’ancien parlementaire en très mauvaise posture quelques minutes après son arrestation. Et les images montrent qu’il «négociait» même sa libération. Ce que les pandores ont catégoriquement refusé. Désemparé et dépassé, il laisse couler quelques larmes de détresse.
«Le gendarme qui me filmait, j’ai eu à lui donner de l’argent fréquemment»
Quelques heures après la diffusion de la vidéo, Bougazelli dit connaître l’auteur de ces faits. «C’est Abdou Aziz Mbaye qui m’a filmé», lâche-t-il. Cet homme de tenue, d’après lui, est une connaissance avec qui il a eu à sympathiser et tisser des liens. Il laisse entendre, en effet, que le gendarme le sollicitait parfois pour arrondir ses fins du mois.«Ce gendarme, je l’ai dépanné financièrement à plusieurs reprises. Il m’appelait pour me demander de l’argent, et je lui remettais 50 ou 100.000 F. C’est bien lui qui filmait. On était trois derrière, lui, la dame et moi. Dans la voiture, Il m’a même demandé 50 millions pour régler le cas dans la discrétion», soutient-il.
«C’est le capitaine Touré qui dirigeait l’opération et lui aussi me filmait»
Pour l’ancien parlementaire qui raconte n’avoir pas eu mal en voyant les vidéos, le capitaine Touré lui aussi avait commencé à faire pareil lors de son arrestation. «C’est le capitaine Touré qui dirigeait mon arrestation. Au début même, il commençait à filmer. Ce qu’ils voulaient, c’était saboter le régime de Macky Sall. Dans le bureau du commandant Mbengue, il avait recommencé à me filmer. Je me suis énervé et j’ai dit au commandant qu’il n’avait pas le droit de me filmer. Il a arrêté».
Pour Bougazelli, l’affaire ne restera pas impunie. «J’ai discuté avec mes avocats et nous allons déposer une plainte auprès du procureur».
Khadidjatou DIAKHATE
La vidéo est partagée depuis hier sur les réseaux sociaux. On y voit l’ancien parlementaire en très mauvaise posture quelques minutes après son arrestation. Et les images montrent qu’il «négociait» même sa libération. Ce que les pandores ont catégoriquement refusé. Désemparé et dépassé, il laisse couler quelques larmes de détresse.
«Le gendarme qui me filmait, j’ai eu à lui donner de l’argent fréquemment»
Quelques heures après la diffusion de la vidéo, Bougazelli dit connaître l’auteur de ces faits. «C’est Abdou Aziz Mbaye qui m’a filmé», lâche-t-il. Cet homme de tenue, d’après lui, est une connaissance avec qui il a eu à sympathiser et tisser des liens. Il laisse entendre, en effet, que le gendarme le sollicitait parfois pour arrondir ses fins du mois.«Ce gendarme, je l’ai dépanné financièrement à plusieurs reprises. Il m’appelait pour me demander de l’argent, et je lui remettais 50 ou 100.000 F. C’est bien lui qui filmait. On était trois derrière, lui, la dame et moi. Dans la voiture, Il m’a même demandé 50 millions pour régler le cas dans la discrétion», soutient-il.
«C’est le capitaine Touré qui dirigeait l’opération et lui aussi me filmait»
Pour l’ancien parlementaire qui raconte n’avoir pas eu mal en voyant les vidéos, le capitaine Touré lui aussi avait commencé à faire pareil lors de son arrestation. «C’est le capitaine Touré qui dirigeait mon arrestation. Au début même, il commençait à filmer. Ce qu’ils voulaient, c’était saboter le régime de Macky Sall. Dans le bureau du commandant Mbengue, il avait recommencé à me filmer. Je me suis énervé et j’ai dit au commandant qu’il n’avait pas le droit de me filmer. Il a arrêté».
Pour Bougazelli, l’affaire ne restera pas impunie. «J’ai discuté avec mes avocats et nous allons déposer une plainte auprès du procureur».
Khadidjatou DIAKHATE