Des cambrioleurs ont attaqué l’Inspection de l’éducation et de la formation (Ief) de l’arrondissement de Thiaroye. Ces derniers ont défoncé la porte du bureau du gestionnaire et celle du magasin du bâtiment administratif.
Ce fut une rentrée des enseignants cauchemardesque au niveau de l’Inspection de l’éducation et de la formation (Ief) de l’arrondissement de Thiaroye, sis à Petit Mbao (banlieue dakaroise) à cause des cambrioleurs, qui ont visité les locaux de l’administration publique.
Tout laisse croire que les malfaiteurs ont profité des heures creuses de la nuit du dimanche 5 au lundi 6 octobre dernier, pour commettre leur forfait et disparaître dans la nature. Car, aux premières heures de la matinée du lundi dernier, le gestionnaire de l’Ief a constaté avec stupéfaction que la porte de son bureau a été défoncée.
La porte du bureau du gestionnaire défoncée, rien n’a cependant été emporté
Il est à signaler que rien n’a été emporté par les cambrioleurs. «Aucun matériel, document ou dossier n’a été emporté», disent nos interlocuteurs. Et de poursuivre : «il n’y a pas eu de remue-ménage dans le bureau. Tout était en ordre dans la pièce. Ces malfrats cherchaient quelque chose dans le bureau du gestionnaire. Mais, celui-ci emporte tout le temps ses affaires avec lui, notamment, son ordinateur de travail, des documents administratifs et autres dossiers sensibles de l’inspection», indiquent nos sources.
La porte du magasin de l’Ief attaquée aussi, l’inventaire par le gérant attendu
Les cambrioleurs se sont attaqués également au magasin de l’Ief en défonçant la porte. «On ne sait pas si quelque chose a été emporté là-bas aussi. On attend que le gérant du magasin fasse l’inventaire des matériels et autres objets du magasin pour se faire une idée sur la visite des cambrioleurs dans le bâtiment administratif», ont soutenu nos informateurs anonymes.
La thèse de la piste interne ou celle d’un complot agitée, aucune plainte contre X
Quid du dépôt d’une lettre plainte contre X à la gendarmerie ou à la police ? Nos interlocuteurs répondent par la négative. «On n’a malheureusement pas alerté, encore moins déposé une lettre plainte contre X. Ce qui du reste constitue une grosse erreur. Une enquête préliminaire aurait pu être menée avec des auditions, afin d’élucider l’affaire en débusquant le ou les auteurs, puis situer toutes les responsabilités. On soupçonne une piste interne ou un coup monté. Soit, des gens de l’Ief ont commis le coup. Soit, ces derniers ont comploté avec les auteurs des faits dans le but de dérober des documents confidentiels ou des dossiers administratifs sensibles».
Deux faits curieux qui confortent nos informateurs dans la thèse du complot
Nos informateurs fondent leur intime conviction sur une coïncidence pour le moins troublante de deux faits déterminants et majeurs. «Au moment où les malfaiteurs commettent leur forfait, le gardien de l’Ief était parti à son village pour cause de décès d’un parent. Autre fait curieux, c’est la récente disponibilité des fonds concernant les primes de surveillance et de correction des examens passés. Même si cette manne financière est déposée à la banque», disent nos sources, qui affirment que l’Ief a sollicité, hier, les services d’un menuisier ébéniste moyennant de l’argent pour réparer les portes endommagées.
Vieux Père NDIAYE