Autorisation parentale pour le voyage des enfants : l’engagement de TAS pour l’égalité des femmes



L’égalité des droits entre hommes et femmes est un combat de longue haleine, notamment en ce qui concerne l’autonomie des mères dans les décisions administratives. C’est dans cette dynamique que le député Thierno Alassane Sall a réaffirmé son engagement en faveur des droits des femmes, à travers une proposition de loi visant à corriger une inégalité persistante : l’autorisation parentale pour le voyage des enfants.
 
 
Actuellement, au Sénégal, lorsqu’un enfant doit voyager à l’étranger, une autorisation parentale est souvent exigée. Or, dans bien des cas, cette procédure met les mères en situation de dépendance, car l’autorisation du père est généralement considérée comme prioritaire, voire indispensable. Cette réalité pose un problème fondamental d’égalité et d’autonomie des femmes, en particulier pour les mères célibataires, veuves ou divorcées, qui peuvent se heurter à des obstacles administratifs majeurs.
 
En s’engageant à déposer une proposition de loi sur cette question, Thierno Alassane Sall entend instaurer "une égalité administrative entre les deux parents". Concrètement, il s’agit de permettre à la mère, tout autant que le père, de donner seule une autorisation de voyage à son enfant, sans qu’elle ait à dépendre de l’aval du père.
 
Cet engagement s’inscrit dans une lutte plus large pour l’autonomisation des femmes et le respect de leurs droits au Sénégal. 
 
En tant que parlementaire, Thierno Alassane Sall souligne sa volonté de "travailler en concertation avec les organisations de défense des droits des femmes". Dans un post sur Facebook, l'ancien ministre de l'Energie réaffirme ainsi sa disponibilité à dialoguer avec ces acteurs et à accompagner leurs combats.
 
Salon lui, cette proposition s’inscrit dans le programme législatif de Senegaal Kese, mouvement politique qu’il dirige.
 
Cette initiative pourrait susciter un large débat au sein de l’Assemblée nationale et de la société civile, tant la question des droits des femmes reste sensible et cruciale au Sénégal. 
 
 
 
 
 

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