Assane Diouf arrêté et menotté par des hommes en direct sur Facebook.



 
 
 
Il était 6 heures du matin lorsque de supposés éléments de la police ont pénétré chez Assane Diouf. Celui-ci a passé la scène en direct sur son compte Facebook. 
Ces hommes qui se sont présentés comme des policiers, ont fait irruption chez Assane Diouf avant de défoncer les portes. La scène qui passait en direct montre des hommes qui n’ont guère ménagé Assane Diouf avant de lui mettre les menottes et de l’embarquer.  Les raisons de l'arrestation musclée d'Assane Diouf
Élargi de prison le 8 janvier 2019, l'activiste Assane Diouf est à un pas d'y retourner. Ce, à la suite de son arrestation musclée par les éléments de la police centrale.
 
En effet, l'activiste a été cueilli chez lui, ce lundi 1er juin, vers 6 h du matin. La raison : il a diffusé en direct, sur sa page Facebook, une vidéo d'une durée de 9 minutes 37 secondes, dans laquelle il proférait des insanités à des autorités de ce pays, au premier rang desquelles le président de la République Macky Sall. Alors qu'il dénonçait la pénurie de ce weekend dans la banlieue dakaroise.
 
Ainsi, "l'insulteur public n°1" pourrait être poursuivi pour offense au chef de l'État.
 
Toutefois, le mis en cause a refusé d'ouvrir la porte aux limiers, lors de son interpellation. Sur ces entrefaites, les policiers ont alors défoncé le portail.  Finalement, deux éléments ont réussi à s'introduire de force dans sa chambre avant de le plaquer au sol pour lui passer les menottes.
 
Il y a plus d'un an, Assane Diouf a été condamné à 2 ans de prison dont 9 mois ferme pour injures publiques par le biais d'un système informatique, diffusion de fausses nouvelles et outrage à agent dans l'exercice de ses fonctions. Une peine qui couvrait, toutefois, la durée de la détention préventive. Ceci, avant de le relaxer pour les autres chefs de prévention comme injures d'un ministère du culte. Il a été également interdit de plateaux télévisés, de débats publics et de s'afficher sur les réseaux sociaux pour une durée de 3 ans. Un suivi psychiatrique a été également retenu contre "l'insulteur public n°1".

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