Aide alimentaire : Le président Macky Sall lance officiellement l’opération



Chose promise, chose faite ! Le président de la République, Macky Sall a officiellement lancé, ce samedi au Port autonome de Dakar, l’opération de distribution de l’aide alimentaire. Le programme d’envergure nationale consiste à apporter une aide alimentaire à près d’un million de ménages dans le cadre du plan de résilience face à la pandémie du Coronavirus. 
 
En tout, c’est 100 mille tonnes de riz (2 millions de sacs), 10 mille tonnes de sucre, 10 mille tonnes de pâtes alimentaires, un million de packs de savons et de l’huile qui seront distribués à près de la moitié de la population sénégalaise. Ce, sous la supervision des forces de défense et de sécurité (la gendarmerie, la police et de l’armée) qui ont apporté de la logistique pour l’acheminement des vivres.
 
« C’est une grande opération de distribution. C’est la première fois que notre pays va organiser une opération de distribution de cette envergure » déclare le président de la République qui se réjouis de l’implication de l’administration territoriale « au niveau des régions avec les gouverneurs, au niveau des départements avec les préfets et au niveau des arrondissements avec les sous-préfets ». Mais, il salue aussi l’implication des élus locaux qui travailleront avec ce dispositif.  
 
S’agissant de l’autre aspect du plan de résilience qui consiste à aider les entreprises pour la préservation des emplois et du peu de croissance espérée en 2020, le président de la République s’est prononcé sur la quintessence de la première ordonnance que le ministre du Travail, Samba Sy a rendu publique, ce vendredi. 
 
 
« La première ordonnance que j’ai prise va dans le sens de protéger les emplois et d’empêcher les licenciements en dehors du seul cas de faute lourde », a-t-il confié.
 
Quoique rassuré par les statistiques émanant de la prise en charge des malades, le président de la République appelle les Sénégalais à ne pas céder à l’euphorie.  « On a des guéris qui sortent des hôpitaux mais on continue à compter des cas. Ce qui veut dire que la contamination communautaire prend du terrain », confie-t-il. 

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