ATTENTAT A LA PUDEUR AVEC VIOLENCES: Il avait tâté les seins d'une sexagénaire rencontrée dans la rue à Bambilor



 
Omar Sow est un gars particulier. Ce dernier n’a rien trouvé de mieux à faire que de tâter les seins d'une sexagénaire qu'il avait rencontrée dans la rue à Bambilor. Il risque 6 mois de prison ferme devant le juge du tribunal des flagrants délits de Dakar où il a comparu hier.
 
 
 
Le comportement d’Omar Sow (57 ans) à l'endroit de la sexagénaire Fatoumata Diaw (61 ans) ne peut pas être justifié quel que soit le mobile avancé. Alors que cette pauvre dame vaquait tranquillement à ses occupations, cet homme marié, après l'avoir croisée dans la rue, lui a tâté les seins. Selon la victime qui habite à Bambilor où les faits se sont passés, lorsqu'elle a rencontré Omar Sow, celui-ci est revenu sur ses pas avant de toucher ses parties intimes. La vieille, désemparée, est tombée sur le sol. Mais, cela n'a pas dissuadé son agresseur qui a continué à tripoter ses seins. Heureusement, elle a été secourue par la dame Tening Dione qui avait entendu ses cris de détresse et qui était de passage sur les lieux. Ainsi, pour éviter de justesse qu'il soit passé à tabac par les riverains, Tening a conduit Omar Sow chez le délégué du quartier.
Remis entre les mains de la police, il a été inculpé pour attentat à la pudeur avec violences. C'est pour ces faits qu'il a comparu hier devant le juge des flagrants délits de Dakar. Alors qu'il avait devant le ministère public reconnu ces faits en soutenant qu'il ne faisait que taquiner la plaignante, il les a réfutés face au juge. D'après Omar Sow, ce sont des accusations gratuites que Fatoumata Diaw a portées à son endroit. Selon lui, il ne connaît même pas cette dame qu'il n'a pas touchée et qui a l'âge de sa mère. Mais, ses dénégations n'ont pas convaincu le représentant du parquet.
À en croire ce dernier, les contestations du prévenu ne sont qu’un moyen pour se soustraire à sa responsabilité pénale. Toujours dans ses développements, le parquetier qui a requis 6 mois ferme contre lui a ajouté : «vous constaterez que le prévenu tente manifestement et maladroitement de nier l’évidence. Il a été interpellé dans les circonstances parfaites de la flagrance. Il a été emmené chez le délégué de quartier sinon il allait être bien lynché par les riverains». L'avocat de la défense ayant demandé une application bienveillante de la loi pénale pour le compte du prévenu, le tribunal rendra son verdict le 21 octobre prochain.
 
Fatou D. DIONE
 
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