ASSOCIATION DE MALFAITEURS, FINANCEMENT DU TERRORISME... :Les 9 co-accusés d'Imam Ndao jugés en appel ce matin



 
 
Dans l'affaire imam Ndao, ils sont 9 parmi 28 accusés qui ont interjeté appel et qui seront jugés aujourd'hui, 28 novembre 2022, devant la chambre criminelle d'appel de Dakar. Ils étaient poursuivis pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, apologie du terrorisme, financement du terrorisme, blanchiment de capitaux, détention d'arme et de munitions sans autorisation administrative.
 
 
 
Alors que lui et ces 28 codétenus étaient arrêtés durant la même période, en 2015, feu l'imam Alioune Badara Ndao n'assistera pas à la suite que la justice sénégalaise donnera à ce dossier. Car, sauf en cas de renvoi, 9 personnes qui sont impliquées dans ce dossier et avec qui il a fait la prison seront jugés ce matin devant la chambre criminelle de la Cour d'appel de Dakar. Décédé à l'hôpital Fann en août dernier, suite à une courte maladie, le prédicateur religieux était en même que les autres poursuivis pour les crimes d'association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, apologie du terrorisme, financement du terrorisme, blanchiment de capitaux, détention d'arme et de munitions sans autorisation administrative. Pour ce qui concerne Imam Ndao, il a été condamné en première instance à 1 mois de prison assorti du sursis pour le dernier chef d'inculpation, puis acquitté des autres crimes qui lui étaient reprochés. Même si parmi le lot d'accusés, il y en a qui ont été acquittés, d'autres ont été condamnés à diverses peines de prison. Ce qui fait qu'ils ont interjeté appel pour attaquer le jugement qui a été rendu par les premiers juges.
Ces appelants sont le présumé cerveau de la bande, Matar Diokhané, Ibrahima Diallo, Mouhamed Ndiaye, Cheikh Ibrahima Ba, Latyr Niang, Abdou Karim Mbacké Bao, Lamine Coulibaly, Abou Diallo et Ibrahima Mballo.
Il faut noter qu'Imam Ndao et le reste de la bande n'avaient pas relevé appel. Ces derniers seront tout simplement entendus en qualité de témoins si bien-sûr la chambre a besoin d'eux. C'est du moins ce que le président de la chambre Ousmane Chimère Diouf et le Procureur général avaient dit à la date du 30 mars dernier lorsque l'affaire a été appelée devant cette barre. Pour rappel, dans ce dossier qui est toujours pendant devant la justice, le nom de l'imam de Kaolack avait fait le tour du monde suite à son arrestation en 2015 pour ces crimes précités. Lui ainsi que les autres étaient soupçonnés d'appartenir au réseau de Boko Haram (au Nigeria) et tentaient de perpétrer des attentats au Sénégal.
 
Fatou D. DIONE
 
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