ASSISES DE LA PRESSE FRANCOPHONE : Madiambal Diagne élogieux envers Macky Sall et acerbe contre certains de ses confrères et opposants politiques




 
 
 
 
 
Le président de l’Union internationale de la presse francophone (Upf), Madiambal Diagne, n’a pas tari d’éloges à l’endroit du président de la République pour ses réalisations qui, à l’en croire, ont impacté l’activité des médias. Tout le contraire de certains journalistes et opposants politiques à l’origine, dit-il, des troubles politiques au Sénégal.
 
 
 
 
La cérémonie d’ouverture des 50èmes Assises de la presse francophone sur le thème «médias, paix sécurité», présidée par le président de la République, a été une occasion pour le président de l’Union internationale de la presse francophone (Upf), Madiambal Diagne, de faire l’éloge du Président Macky Sall, tout en magnifiant son bilan à la tête du pays. «Le rayonnement international de notre pays ne se mesure pas à l’aune de son poids économique ou démographique, encore moins de sa puissance de frappe militaire. Le Sénégal est surtout connu et reconnu pour la qualité de ses fils et filles, encore et encore, pour le leadership de ses dirigeants, pour son modèle démocratique. Monsieur le Président Sall, vous avez conforté cette image en décidant de ne pas briguer un mandat supplémentaire de président de la République. Vos mots de renonciation résonnent. Vous êtes un homme de parole et votre haute idée de la parole donnée, de votre honneur, ne vous a pas autorisé à satisfaire la demande, au demeurant, légitime, de vos nombreux concitoyens qui vous ont régulièrement élu à des scores qui feraient quelques envieux», encense d’emblée le patron du Groupe Avenir Communication qui considère, dans la foulée, les réalisations du chef de l’Etat de ‘’success story’’. «Les changements, pour ne pas dire les progrès, sautent à l’œil nu. Un seul secteur qui impacte fortement l’activité des médias peut être un exemple illustratif. C’est celui de l’électricité. Le Sénégal, en 2012 avait un gros déficit en production d’électricité et a vécu de violentes émeutes dites de l’électricité. Dans ce pays, il est arrivé que des journaux ne paraissent pas, parce que les imprimeurs n’avaient pas d’électricité pour faire tourner les machines. Il est arrivé ici de voir des antennes de radio et de télé coupées, faute d’électricité pour émettre. Tout cela ne relève à présent que de mauvais souvenirs ! Aujourd’hui, le Sénégal exporte vers ses voisins ses excédents de production», ajoute le patron de l’Upf.
 
Madiambal et ses vérités sur les troubles politiques au Sénégal
 
Poursuivant, il a décidé d’asséner ses vérités sans langue de bois, en s’en tenant, dit-il, qu’aux faits, pour prendre le contrepied de ses confrères qui ont relayé les images de troubles politiques au Sénégal. Pour lui, c’est une image hideuse que certaines officines de propagande et de désinformation ont cherché à donner du Sénégal. Une occasion pour le président de l’Upf de s’indigner de la posture de certains hommes politiques français qui couvrent, dit-il, «d’aussi sordides personnages de la dignité de détenus politiques. Chez eux, ils les auraient appelés de ‘’dangereux terroristes’’», fait remarquer Madiambal Diagne.
 
 
Les loups prédateurs de la liberté de la presse sont bien identifiés au sein d’une opposition politique …
 
«On a aussi lu un commentaire qui relève que l’Upf tient des Assises dans un pays dont le classement s’est déprécié au regard du respect des droits des journalistes. C’est vrai ! Le classement du Sénégal, selon certaines organisations internationales, en matière de liberté de la presse, a régressé ces dernières années. Cette préoccupante situation est due à des agressions contre des groupes de médias, des journalistes, qui ont vu leurs domiciles, leurs lieux de travail et leurs véhicules vandalisés. Ils ont été menacés, intimidés. Il n’est pas difficile d’identifier ces vilains. Ils annoncent leurs crimes, les signent et s’en félicitent même ! Car ce sont des opposants politiques qui ont lancé des mots d’ordre à leurs partisans pour s’en prendre aux médias. Et ce sont encore ces hommes politiques qui se sont permis d’attaquer des radios et des télévisions qui diffusaient en direct, comme tous les soirs d’élections au Sénégal, des résultats sortis des bureaux de vote, parce que ceux-ci n’allaient pas dans le sens qu’ils escomptaient. Le paradoxe vient du fait qu’entendre dire que le Sénégal a reculé dans le classement de certaines organisations internationales, du fait des droits des médias bafoués ou malmenés, les regards se tournent automatiquement et naturellement vers les gouvernants. La réalité est là ! On est dans une situation où les loups prédateurs de la liberté de la presse sont bien identifiés au sein d’une opposition politique qui cherche à imposer, par la violence, sa façon de voir les choses», charge le patron de l’Upf, avant de se désoler de constater malheureusement, «qu’en Afrique, ce sont toujours les opposants qui ont les vertus de démocrates et les tenants du pouvoir qui sont toujours les vilains dictateurs et autocrates !
 
M. CISS
 
 
LES ECHOS

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