ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE LA CONVENTION DES JEUNES REPORTERS DU SÉNÉGAL (CJRS) : Mamadou Diagne de la Rts succède à Migui Maram Ndiaye de la Rts




L’assemblée générale de la Convention des jeunes journalistes du Sénégal (Cjrs) s'est tenue samedi dernier à la Maison de la presse Babacar Touré. Mamadou Diagne de la Rts prend le relais de Migui Maram Ndiaye, lui aussi de la Rts. Le président sortant a fait son bilan axé sur des acquis et des mesures d’accompagnement aux jeunes reporters. Le président entrant promet de s’inscrire dans la continuité et l’innovation.
 
 
 
La Convention des jeunes reporters du Sénégal (Cjrs) a tenu son assemblée générale samedi pour élire son nouveau bureau. Ainsi, Migui Maram Ndiaye, journaliste à la télévision nationale (Rts) a remis le flambeau à son successeur Mamadou Diagne, lui aussi journaliste à la Rts. Après son élection, le nouveau président a décliné sa feuille de route, qui est d’abord de poursuivre la dynamique de la convention, tout en y insufflant un vent de nouveauté. «Le mandat que j'entame aujourd'hui s'inscrit résolument dans une double dynamique : la continuité et l'innovation. Notre mission c’est d’accompagner les reporters sur le terrain», lance le huitième président de la Cjrs.
 
«Ce sont les journalistes qui doivent arrêter ces vendeurs d’illusions appelés chroniqueurs»
 
 
 
Aussi, le président élu de la Convention des jeunes reporters (Cjrs) s’est attaqué aux soi-disant chroniqueurs dans les télévisions. «Il y a beaucoup de gens qui s’autoproclament chroniqueurs alors qu’ils n’ont ni la compétence, ni le vécu, ni le background pour faire une chronique journalistique. Ce sont les journalistes qui doivent s’opposer à ces vendeurs d’illusions qui sont malheureusement bien écoutés par la population sur des questions d’actualité», regrette le nouveau président de la Cjrs.
 
 
«La mission première de la Cjrs reste la formation initiale et continue»
 
 
 
Son prédécesseur, Migui Maram Ndiaye de clamer : «nous ne cesserons de le rappeler : la mission première de la Cjrs reste la formation initiale et continue. C’est pourquoi nous avons toujours cherché à maintenir notre organisation au service de la professionnalisation». Un rappel de la mission principale de la Cjrs qui doit servir aux membres du bureau entrant comme une boussole.
 
 
«La Cjrs n’est plus marginale, elle est consultée, écoutée, respectée»
 
 
 
Concernant le positionnement de la convention, le président se félicie que la Cjrs ait gagné une confiance salutaire auprès des autorités. «Nous avons également œuvré à renforcer la crédibilité de la Cjrs. L’audience accordée par le chef de l’État et les rencontres avec d’autres hautes autorités en témoignent. La Cjrs n’est plus marginale. Elle est consultée, écoutée, respectée. Cette reconnaissance est le fruit d’un travail rigoureux, d’un positionnement équilibré et d’un ancrage réel sur tout le territoire. La Cjrs s’est imposée comme un acteur engagé dans la défense des droits des journalistes. Elle a été en première ligne dans les combats pour la liberté de la presse. Notre participation active aux Assises nationales des médias en est la preuve. Mieux encore, nous avons pris l’initiative d’organiser les Assises régionales de la presse, une démarche inédite validée par le comité des Assises. Ces rencontres ont permis aux correspondants d’exprimer leurs préoccupations et de formuler des recommandations concrètes pour l’amélioration du secteur», laisse-t-il entendre à l’assistance qui l’a accompagné avec un concert d'applaudissements.
 
Baye Modou SARR
 
 
LES ECHOS

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