Du nouveau dans le processus d’assainissement du milieu de la presse. Après la publication de la liste officielle des médias reconnus par l’Etat, le ministère de la Communication vient de franchir une autre étape : l’arrêt de publication et de diffusion des médias non conformes. Des cessations de parution et de diffusion ont d’ailleurs été envoyées à certains organes.
C’est en février dernier que le ministère de la Communication avait arrêté la liste des médias conformes en désignant 258 médias sur les 639 demandes enregistrées, aptes à publier et diffuser. Deux mois plus tard, on note une autre avancée avec l’arrêté portant demande d’arrêt immédiat de diffusion et de publication. En conséquence, le directeur de la Communication invite les médias non reconnus à ‘’s’effacer’’ du milieu de la presse. «Il est fait obligation aux médias non conformes de cesser toute diffusion ou tout partage de contenus, de supports en application des dispositions du Code de la presse», stipule l’article premier dudit arreté.
Poursuivant, il est noté que les entreprises de presse en ligne non conformes aux dispositions de l'article 178 du Code de la presse ont l'obligation de cesser toute diffusion sous peine de l'application des sanctions prévues à l'article 193 dudit Code. Idem pour les entreprises de presse écrites non conformes aux dispositions des articles 66 à 72 du Code de la presse, qui ont l'obligation de cesser toute parution sous peine de l'application des sanctions prévues aux articles 194, 195, 200, 203 et 204 dudit Code.
Les entreprises de communication audiovisuelle ne sont pas non plus épargnées. Celles non conformes aux dispositions de l'articie 94 du Code de la presse et ne disposant pas d'autorisation ont l'obligation de cesser toute diffusion.
Le ministère de la Communication précise par ailleurs que tout diffuseur de contenus de médias non conformes ou de fausses nouvelles est soumis à l'obligation de respecter les dispositions du code pénal.
Nd. Kh. D. F