La situation empire à Sud Quotidien. Après leur premier communiqué pour annoncer les difficultés qu’ils vivent depuis plusieurs mois à cause des arriérés de salaires, les travailleurs de Sud Quotidien passent à la vitesse supérieure. Continuant de réclamer le départ des patrons de leur boite, ils ont fait part cette fois-ci de leur détermination à saisir la justice pour régler le problème. En plus de la plainte annoncée, ils annoncent une grève si leurs revendications ne sont pas satisfaites.
Les employés de Sud Quotidien vont boucler leur quatrième mois sans salaire. Une situation qu’ils ne comptent plus tolérer. La section Synpics du groupe parle «d’impayés de salaires inacceptables» plongeant nombre d’entre eux dans des difficultés financières insupportables. «Malgré nos multiples alertes, l’Administrateur autoproclamé, Vieux Savané et sa Directrice de publication, Henriette Niang Kandé, qu’il a nommée, sans l’aval d’un Conseil d’administration, continuent de faire la sourde oreille», déplorent-ils d’emblée.
Le personnel de Sud Quotidien fait noter pour le d’éplorer que «tous deux, appelés depuis des années à faire valoir leur droit à une pension de retraite, continuent à percevoir des salaires indus». Pire, soulignent les travailleurs, ces derniers «refusent d’assumer leurs obligations légales et sociales».
A les en croire, «leur gestion catastrophique a conduit à cette crise, et leur maintien à la Direction générale aggrave quotidiennement la situation de Sud Quotidien qui, jadis, était un journal de référence aussi bien au Sénégal qu’en Afrique francophone».
Face à cet état de fait, la section Synpics du groupe Sud Communication et le collège des délégués du personnel exigent «le paiement immédiat des 4 mois d’arriérés de salaire avec pénalités pour retard ; le départ sans délai de Monsieur Vieux Savané et Madame Henriette Kandé Niang, responsables de cette crise». Ils demandent aussi «la nomination de nouveaux responsables via une promotion interne; ce qui va garantir une gestion transparente et respectueuse des droits des salariés».
La section Synpics de Sud Quotidien annonce ainsi une plainte suivie d’un préavis de grève qui sera déposée incessamment afin d’obtenir satisfaction. «Et si aucune réponse concrète n’est apportée d’ici la fin de notre préavis, la grève sera déclenchée sans autre avertissement. La responsabilité du conflit social incombera entièrement à la direction», avertit le personnel.
Nd. Kh. D. F