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Après un premier communiqué du porte-parole du département américain, Matthew Miller, c’est au tour du chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, d’échanger avec Macky Sall sur les heurts violents qui ont eu lieu au Sénégal. Dans un communiqué, le secrétaire d’Etat a réitéré la solidarité des États-Unis envers le peuple sénégalais et son engagement pour la promotion des valeurs démocratiques.
A l’instar de certains chefs de la diplomatie d’Etats africains ou européens, le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, affirme avoir échangé ce mercredi avec le président Macky Sall sur la situation qui prévaut au Sénégal. Dans un message court posté largement sur les réseaux sociaux, le patron du Département d’État a, lors de cet échange, réaffirmé la solidarité des États-Unis envers le peuple sénégalais et son engagement pour la promotion des valeurs démocratiques. Pourtant, les Américains avaient déjà réagi par la voix de Matthew Miller pendant les manifestations, en publiant un communiqué le samedi. Dans le document, il avait soutenu que les Etats-Unis sont préoccupés et attristés par les manifestations violentes et des morts enregistrés durant ces trois jours. Il avait même lancé un appel à l’endroit de toutes les parties. «Nous exhortons toutes les parties à exprimer leurs vues de manière pacifique», avait déclaré Matthew Miller, porte-parole du département d'Etat américain.
Les Américains surveillent de près le Sénégal
Officiellement opposé au troisième mandat sur le continent, Washington n’avait pas caché ses craintes quant aux desseins du Président sénégalais pour l’élection de 2024, dans un climat social déjà tendu. Barack Obama avait câblé Macky Sall, en étroite collaboration avec l’administration de Joe Biden. L’appel, qui s’était tenu à l’initiative de l’ancien Président américain, a duré un peu moins d’une heure. Durant l’entretien, la question du troisième mandat a été directement évoquée par Barack Obama. L’ancien chef d’Etat des Usa avait fait part de sa préoccupation, ainsi que celle de l’administration de Joe Biden, sur l’impact qu’aurait une nouvelle candidature de Macky Sall. Ce dernier était resté évasif sur le sujet.
Samba THIAM
Après un premier communiqué du porte-parole du département américain, Matthew Miller, c’est au tour du chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, d’échanger avec Macky Sall sur les heurts violents qui ont eu lieu au Sénégal. Dans un communiqué, le secrétaire d’Etat a réitéré la solidarité des États-Unis envers le peuple sénégalais et son engagement pour la promotion des valeurs démocratiques.
A l’instar de certains chefs de la diplomatie d’Etats africains ou européens, le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, affirme avoir échangé ce mercredi avec le président Macky Sall sur la situation qui prévaut au Sénégal. Dans un message court posté largement sur les réseaux sociaux, le patron du Département d’État a, lors de cet échange, réaffirmé la solidarité des États-Unis envers le peuple sénégalais et son engagement pour la promotion des valeurs démocratiques. Pourtant, les Américains avaient déjà réagi par la voix de Matthew Miller pendant les manifestations, en publiant un communiqué le samedi. Dans le document, il avait soutenu que les Etats-Unis sont préoccupés et attristés par les manifestations violentes et des morts enregistrés durant ces trois jours. Il avait même lancé un appel à l’endroit de toutes les parties. «Nous exhortons toutes les parties à exprimer leurs vues de manière pacifique», avait déclaré Matthew Miller, porte-parole du département d'Etat américain.
Les Américains surveillent de près le Sénégal
Officiellement opposé au troisième mandat sur le continent, Washington n’avait pas caché ses craintes quant aux desseins du Président sénégalais pour l’élection de 2024, dans un climat social déjà tendu. Barack Obama avait câblé Macky Sall, en étroite collaboration avec l’administration de Joe Biden. L’appel, qui s’était tenu à l’initiative de l’ancien Président américain, a duré un peu moins d’une heure. Durant l’entretien, la question du troisième mandat a été directement évoquée par Barack Obama. L’ancien chef d’Etat des Usa avait fait part de sa préoccupation, ainsi que celle de l’administration de Joe Biden, sur l’impact qu’aurait une nouvelle candidature de Macky Sall. Ce dernier était resté évasif sur le sujet.
Samba THIAM