Après une pause solennelle de deux jours pour honorer la mémoire de Mamadou Moustapha Ba, Amadou Ba a repris sa campagne, ce mercredi 6 novembre 2024 avec une caravane à Mbour, Fatick, Samba Dia et Foundiougne. Amadou Ba a demandé aux populations de prendre leurs responsabilités.
Le leader de Jamm ak Njarin a consacré sa première sortie après sa pause de 48 heures au bassin arachidier. L’ancien Premier ministre a ainsi abordé la question de la culture et de la commercialisation de l’arachide pour révéler qu’on lui a appris que cette année les récoltes ne seront pas bonnes. Plus grave, les nouvelles autorités ont pris la décision d’interdire l’exportation sans avoir fixé le prix du kilogramme de l’arachide. «J’attendais la prise de parole du gouvernement pour me prononcer sur la question. Leur silence est intrigant voire inquiétant».
«S’ils n’y parviennent pas, qu’ils mettent leur orgueil de côté, pour se rapprocher de nous»
Sur un autre registre, le leader de Jamm ak Njarin s’insurge contre la rareté pour ne pas dire le manque d’eau dans certaines zones, comme Karang. «Lors de la présidentielle, j’avais promis de régler l’accès a l’eau dans les trois premières années de mon magistère. Une fois à l’Assemblée nationale, nous nous emploierons à faire de cette doléance des populations rurales un vieux souvenir. Pour ce faire, donnez une majorité confortable à notre coalition».
Amadou Ba s’engage aussi à travailler une fois à l’hémicycle à l’épanouissement de la femme, des jeunes et du troisième âge. Il rappelle, en passant, que le projet de la «Banque pour la jeunesse , les femmes et le troisième âge» a été remis au pouvoir. «Les dossiers sont déjà ficelés. Ils dorment malheureusement dans les tiroirs. Il ne reste plus que la mise en œuvre. S’ils n’y parviennent pas, qu’ils mettent leur orgueil de côté, pour se rapprocher de nous et on leur dira comment faire», déclare le président de Jamm ak Njarin.
A Sokone et Passy, il a appelé les électeurs à «arrêter la saignée après sept mois de calvaire, de peine et de stress que les nouvelles autorités ont causés au peuple sénégalais. Ils équivalent, en termes de difficultés, à sept années de galère».
««Guerte Sonko»
Lançant des piques encore une fois à Ousmane Sonko, Amadou Ba assure qu’ à Nioro, dans le Rip, un cultivateur, de façon imagée, a surnommé les pieds d’arachide obtenus cette hivernage «Guerte Sonko». Car, explique-t-il, «il n’y a point de graines à l’intérieur des coques». Un peu comme Ousmane Sonko, un tonneau vide.
Sur un ton plus taquin, le leader de la Nouvelle Responsabilité affirme qu’on «n’acceptera plus le ‘’wax muy dox». D’autant qu’ils avaient promis un projet porteur de développement. Malheureusement, ce n’était qu’un leurre.
Ndeye Khady D. FALL