ALIOU CISSE :«Nous sommes détenteurs du titre et pour aller le défendre il faut se qualifier»



 
Il n’est pas question pour Aliou Cissé de lever le pied dans ces qualifications à la Coupe d’Afrique 2023. Selon lui, pour aller en Côte d’Ivoire et défendre son titre, il faudra assurer une qualification. Ceci passe par battre les adversaires qui se dressent devant lui. Le suivant sur la liste après le Bénin (3-1) sera le Rwanda. Le match se jouera ce soir à 19h au stade du Président Abdoulaye Wade. Le sélectionneur des Lions était en conférence de presse d’avant match hier.
 
 
 
Bilan après le match
 
 
 
«Il est un peu tôt pour pouvoir faire un bilan, il faudra attendre le match de demain (aujourd’hui) contre le Rwanda. En tout cas, ce qu’il faut retenir, c’est qu’on a bien débuté ces derniers éliminatoires de la Can Côte d’Ivoire 2023 et c’est bien important d’entrer dans cette compétition en gagnant et c’est ce que nous avons fait. Demain (mardi) on verra. Aujourd’hui (lundi) c’est la dernière séance et jusqu’à présent, il n’y a pas de blessure. Normalement tous les garçons seront ok, et on verra ce mardi la composition de l’équipe.»
 
 
 
Comment aborder la rencontre
 
 
 
«A la fin de la rencontre, j’ai senti mon équipe très émoussée. C’est à nous d’affronter ce match avec beaucoup de professionnalisme, beaucoup de rigueur, beaucoup d’humilité, de confiance qu’on s’est donnée depuis le début, c’est-à-dire gagner nos matchs. Chaque fois qu’on est sur le terrain, essayer de faire le meilleur résultat. On respecte beaucoup le Rwanda, mais on abordera ce match avec beaucoup de rigueur. Et aujourd’hui, il est important d’empocher les 3 points et continuer en confiance. »
 
 
 
Faire tourner l’effectif face au Rwanda
 
 
 
«Il ne faut pas perdre de vue qu'on n’est pas encore qualifié à la Can. Donc il faut rester concentré. On ne peut pas faire une révolution dans le 11 de départ qui a débuté contre le Bénin. Il s’agit d’apporter quelques retouches parce qu’on est en fin de saison, il faut donner plus de temps de jeu, mais il est important de mettre en place une équipe compétitive, la meilleure équipe possible. Il faut donner du temps de jeu à certains pour voir de quoi ils sont capables. On a déjà commencé à le faire, avec Iliman. On peut imaginer à un deux ou trois éléments près qu’on peut évoluer, mais il ne s’agira pas de faire une révolution. Nous sommes détenteurs du titre et pour aller le défendre, il faut se qualifier.»
 
 
 
Des informations sur Rwanda
 
 
 
«Leur match contre le Mozambique nous a permis de les superviser, de voir leur animation, les joueurs clés et comment ils se comportent défensivement. Au-delà du Rwanda, je pense que ce qui est important d’abord, c’est nous. Il faut qu’on se concentre sur nous et être à la hauteur. »
 
 
 
Ces deux matchs, une valeur ajoutée pour la préparation du mondial
 
 
 
«Dans la mesure où on n’a pas de match de préparation, c’est mieux de jouer que de pas jouer. On peut à travers ces matchs mettre en place des animations en direction du Mondial en termes de style de jeu et en termes d’animation offensive et défensive. Que ce soit le Bénin, le Rwanda ou la Hollande, c’est vrai que ces équipes sont différentes, mais il faut rester focus sur nous-mêmes, bien travailler nos animations, avoir notre identité, notre style, pour pouvoir jouer face à n’importe quelle équipe ; les soi-disant grandes équipes comme vous le dites.»
 
 
 
Métamorphose du milieu sénégalais 
 
 
«Pas une image dans l’entrejeu mais une image dans l’ensemble. Mon travail c’est peaufiner, essayer de changer et amener d’autres idées aussi. C’est vrai que cette complémentarité, cette complicité dans ce milieu peut créer des débats. Certains me diront que Kouyaté, Nampalys et Gana ne sont pas compatibles parce que c’est un manque de créativité. On peut nous dire qu’un garçon comme Pape Matar Sarr a plus de créativité. Mais en fait, c’est le débat du football. Ce qui est important, c’est que dans chaque système, on a besoin de joueurs. Actuellement, on joue à deux en ce sens que l'animation est différente. Mais on a eu à faire de très grands matchs avec Nampalys avec Gana et Cheikhou avec un 4-3-3. L’équilibre est là, les résultats montrent ce que nous sommes capables de faire dans ces systèmes-là. Que ce soit Nampalys, Gana, Cheikhou, Pape Guèye ce sont de grands joueurs».
 
 
LES ECHOS

Dans la même rubrique :