Gorgui F. a été victime d’une horrible tentative de meurtre. Le chauffeur a été sauvagement roué de coups de gourdin devant le bar dénommé «Chez André», sis à Pikine, en banlieue dakaroise. Après enquête, la police de Pikine a interpellé deux videurs du bar, un vigile et le gérant du lieu de détente.
La police de Pikine a mis au gnouf des employés du bar à l’enseigne «Chez André» de Pikine, ainsi que le gérant. Tous les quatre individus sont poursuivis pour coups et blessures volontaires (Cbv) ayant entraîné une incapacité temporaire de travail de 45 jours au préjudice d’un chauffeur nommé Gorgui F.
Jeudi 1er septembre dernier, vers 5h du matin, un homme identifié plus tard comme Ndiaye F. appelle au téléphone, tout haletant, les hommes du commissaire Mame Arona Ba et les informe d’une ignoble agression dont son frère cadet Gorgui F. aurait été victime devant le bar «Chez André». Gorgui aurait été violemment pris à partie par deux videurs du bar, le vigile ainsi que le gérant.
L’état critique du chauffeur inerte et inconscient, ses gris-gris arrachés et jetés
Alertés, les flics sautent dans leur véhicule d’intervention et se rendent illico-presto à l’endroit indiqué. Ils trouvent le nommé Gorgui F. dans un piteux état de santé. Celui-ci est abandonné à son triste sort au sol, sans aucune forme d’assistance des passants. Il présente de graves blessures sur une bonne partie du corps et est resté immobile et inconscient sur la chaussée. Il a le corps recouvert d’un pagne. Un de ses pieds est courbé. Ses talismans arrachés puis jetés au sol. Quelques instants après, il commence à reprendre ses esprits et bouge à peine son corps. Il se tortille de douleurs atroces et suffoque.
45 jours d’incapacité temporaire de travail
Après les constatations matérielles des faits, les agents de terrain effectuent séance tenante des auditions sommaires. Tandis que les sapeurs-pompiers embarquent le blessé et l’emmènent au centre hospitalier de Pikine. Vu son état critique de santé, le chauffeur est vite pris en charge puis admis au service des urgences de la structure. Où Gorgui se fera délivrer un certificat médical attesté d’une incapacité temporaire de travail de 45 jours. Le certificat médical fait état de «traumatisme fermé de la jambe avec fracture du 1/3 supérieur du tibia
A sa sortie des urgences, Gorgui livre les détails de son agression physique et accuse les deux videurs du bar, le vigile et le gérant. Qui sont interpellés, avant-hier, jeudi 8 septembre, et placés en garde à vue pour les faits incriminés. Il s’agit des nommés Charles A. M, alias Thiat, videur, son collègue Pape O. M, surnommé Papis, Edouard E. Dos Reis, dit Junior, vigile, et H. Diom, gérant du bar.
Thiat-videur avoue et accuse Gorgui de l’avoir injurié et poignardé, les autres nient tout
Interrogé, le vigile Thiat passe à table et déclare avoir bandé les muscles contre le chauffeur sous l’emprise de la colère. Il accuse celui-ci de lui avoir proféré des injures et de l’avoir poignardé durant la nuit des faits. Toutefois, Thiat affirme avoir juste donné des coups de poing à Gorgui. «Je ne lui ai jamais infligé des coups de gourdin. Je lui ai donné des coups de poing», se défend le bodyguard. Qui tente de laver à grande eau de disculpation ses trois acolytes. Lesquels ont déclaré en chœur être blancs comme neige dans cette affaire. Ils disent être juste intervenus pour s’interposer entre les deux protagonistes et les séparer. Ils ont été tous placés en garde à vue pour coups et blessures volontaires.
Vieux Père NDIAYE
La police de Pikine a mis au gnouf des employés du bar à l’enseigne «Chez André» de Pikine, ainsi que le gérant. Tous les quatre individus sont poursuivis pour coups et blessures volontaires (Cbv) ayant entraîné une incapacité temporaire de travail de 45 jours au préjudice d’un chauffeur nommé Gorgui F.
Jeudi 1er septembre dernier, vers 5h du matin, un homme identifié plus tard comme Ndiaye F. appelle au téléphone, tout haletant, les hommes du commissaire Mame Arona Ba et les informe d’une ignoble agression dont son frère cadet Gorgui F. aurait été victime devant le bar «Chez André». Gorgui aurait été violemment pris à partie par deux videurs du bar, le vigile ainsi que le gérant.
L’état critique du chauffeur inerte et inconscient, ses gris-gris arrachés et jetés
Alertés, les flics sautent dans leur véhicule d’intervention et se rendent illico-presto à l’endroit indiqué. Ils trouvent le nommé Gorgui F. dans un piteux état de santé. Celui-ci est abandonné à son triste sort au sol, sans aucune forme d’assistance des passants. Il présente de graves blessures sur une bonne partie du corps et est resté immobile et inconscient sur la chaussée. Il a le corps recouvert d’un pagne. Un de ses pieds est courbé. Ses talismans arrachés puis jetés au sol. Quelques instants après, il commence à reprendre ses esprits et bouge à peine son corps. Il se tortille de douleurs atroces et suffoque.
45 jours d’incapacité temporaire de travail
Après les constatations matérielles des faits, les agents de terrain effectuent séance tenante des auditions sommaires. Tandis que les sapeurs-pompiers embarquent le blessé et l’emmènent au centre hospitalier de Pikine. Vu son état critique de santé, le chauffeur est vite pris en charge puis admis au service des urgences de la structure. Où Gorgui se fera délivrer un certificat médical attesté d’une incapacité temporaire de travail de 45 jours. Le certificat médical fait état de «traumatisme fermé de la jambe avec fracture du 1/3 supérieur du tibia
A sa sortie des urgences, Gorgui livre les détails de son agression physique et accuse les deux videurs du bar, le vigile et le gérant. Qui sont interpellés, avant-hier, jeudi 8 septembre, et placés en garde à vue pour les faits incriminés. Il s’agit des nommés Charles A. M, alias Thiat, videur, son collègue Pape O. M, surnommé Papis, Edouard E. Dos Reis, dit Junior, vigile, et H. Diom, gérant du bar.
Thiat-videur avoue et accuse Gorgui de l’avoir injurié et poignardé, les autres nient tout
Interrogé, le vigile Thiat passe à table et déclare avoir bandé les muscles contre le chauffeur sous l’emprise de la colère. Il accuse celui-ci de lui avoir proféré des injures et de l’avoir poignardé durant la nuit des faits. Toutefois, Thiat affirme avoir juste donné des coups de poing à Gorgui. «Je ne lui ai jamais infligé des coups de gourdin. Je lui ai donné des coups de poing», se défend le bodyguard. Qui tente de laver à grande eau de disculpation ses trois acolytes. Lesquels ont déclaré en chœur être blancs comme neige dans cette affaire. Ils disent être juste intervenus pour s’interposer entre les deux protagonistes et les séparer. Ils ont été tous placés en garde à vue pour coups et blessures volontaires.
Vieux Père NDIAYE