AFFAIRE DU GROUPE «TOP CAS»: Le procureur requiert l'application de la loi pénale contre les accusatrices de Bamba Fall



Pour diffusion d'écrits contraires aux bonnes mœurs et complicité dudit délit, Ndèye Fatou Ndiaye et Anna Diallo ont été jugées hier devant la barre des flagrants délits de Dakar. Mais, le procureur a requis l'application de la loi pénale contre ces accusatricesde Bamba Fall. 
 
 
Les deux filles qui ont tenté de jeter en pâture le maire de la Médina, Bamba Fall, ont été finalement jugées hier devant la barre des flagrants délits de Dakar pour diffusion d'écrits contraires aux bonnes mœurs et complicité. Il s'agit de l'archiviste Anna Diallo et de la conseillère municipale Ndèye Fatou Ndiaye. En effet, c'est dans le groupe «Top cas» que ces prévenues ont posté une publication qui, selon Bamba Fall, portait atteinte à son honneur. Dans ladite publication, le maire de la Médina est accusé de pratiques abjectes avec ses collaboratrices, entre autres. Et pour laver son honneur et rétablir sa dignité, il avait esté ses accusatricesen justice à la date du 23 septembre dernier.
Appelée à la barre du tribunal, celle qui est considérée comme l'auteure de la publication, Anna Diallo, a soutenu qu'elle avait juste l'intention de sensibiliser les jeunes en faisant cela. «C'est un groupe privé purement féminin. J'ai envoyé le message à une fille. J'ai eu ces informations sur les réseaux sociaux. Mais je n'avais pas de certitude sur ces informations. J'ai juste écrit dans le post que Bamba utilise les femmes à sa guise. Et je regrette mon acte», a-t-elle raconté.
Pour sa pa rt, Ndèye Fatou Ndiaye, poursuivie pour complicité, d'ajouter : «je fais partie du groupe. C'est de là que j'ai capturé la publication pour l'envoyer à la fille de Bamba Fall,puisqu’elle est une amie à moi. Comme on était en train de discuter, je lui ai dit que c'est son père qui faisait aujourd'hui l'objet de discussions dans le groupe».
L'avocat du maire qui a parlé de faits constants a rapporté au tribunal que son client s'est désisté de sa plainte. Le procureur ayant requis l'application de la loi pénale, les avocats de la défense ont quémandé la clémence du tribunal tout en formulant une demande de mise en liberté provisoire pour les prévenues. Le tribunal a rejeté ladite demande et a fixé le délibéré au 10 octobre prochain. 
 
Fatou D. DIONE 
 
 
 
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