En commettant l’ignominie sur une place aussi importante que la Grande mosquée de Dakar, S. Sy et S. Diouf étaient-ils dans une logique de provocation de la foi des musulmans du Sénégal ? En tout cas, c’est tout ce qu’ils auront réussi, après que votre canard a rendu compte de ce sacrilège dans son édition d’hier. En effet, Jamra, qui a décidé de se constituer partie-civile dans cette affaire, a déclaré dans un communiqué rendu public, hier, que les deux homosexuels surpris en pleins ébats dans l’édifice religieux n’avaient qu’un seul projet : agresser la société sénégalaise dans ce qu'elle a de plus cher à savoir sa foi. Jamra demande la réouverture de la grande mosquée de Dakar.
Jamra est amère, très amère. L’Organisation islamique de veille et de défense des valeurs de l’Islam ne digère pas ce qu’elle qualifie de énième provocation «d'une minorité insignifiante de déviants : homosexuels». À l’origine de ce courroux de Jamra et ses alliés, l’histoire infâme des deux homosexuels surpris en pleins ébats dans l’enceinte de la Grande mosquée de Dakar et révélée hier par «Les Échos». Dans un communiqué publié hier, Jamra estime que «les ‘goordjiguénes’ (homosexuels) viennent de franchir allègrement le Rubicon !»
En effet, rappelant le mariage homosexuel de Mermoz et bien d’autres affaires dans lesquelles les homosexuels se sont illustrés, Jamra note que cette «minorité insignifiante de déviants» a atteint le plafond.
«Voilà que les suppôts de ces lobbies sataniques, lesquels ne posent aucun acte par hasard, enjambent la ligne Maginot dans la nuit de ce lundi 23 novembre, en commettant l'inimaginable : souiller ce haut lieu de culte, qu'est la Grande mosquée de Dakar, en y perpétrant le plus ignoble des péchés, banni par au moins 18 "fatwas" du Saint Coran, après avoir été fermement proscrit par les Textes de la Chrétienté, notamment Lévitique (chapitre 18, verset 22) : "Coucher avec un homme comme on couche avec une femme est une abomination"», note Jamra dans son communiqué.
Jamra réclame la réouverture de la grande mosquée de Dakar
Suffisant pour que Jamra qui salue la prompte réaction des éléments de la police de Rebeuss, décide de prendre les choses en main. Notamment en ce qui concerne le volet judiciaire.
Pour finir son communiqué, Jamra a saisi l’opportunité pour réclamer la réouverture de ce lieu de culte, fermé depuis le 20 mars dernier, pour motif de Covid-19. «"Wa anal massadjida lilah" - Les mosquées sont les demeures d'Allah, nous rappelle le Saint Coran. La nature ayant horreur du vide, il n'est dès lors pas surprenant qu'après huit mois de sevrage de culte divin, Satan et ses suppôts y aient pris leurs quartiers», note-t-elle.
Sidy Djimby NDAO