ACCUSANT LE PRESIDENT BABACAR NDIAYE DE VIOLER LES TEXTES DE LA FSBB: La Crbs dépose une lettre de protestation sur la table de Matar Bâ



 
La Convergence pour la renaissance du basketball sénégalais (Crbs) a tenu hier à porter à la connaissance du ministre des Sports «les violations répétées des textes et règlements régissant le basket-ball sénégalais» par le président de la Fédération, Me Babacar Ndiaye et son bureau. C’est ainsi qu’ils ont déposé une lettre de protestation au ministère des Sports.
 
«Nous considérons ces agissements, marqués par un manque de respect total aux acteurs et aux autorités gouvernementales en charge du sport et garant de la légalité, comme un facteur de dégradation importante et continue de la gouvernance du basket-ball sénégalais. Nous souhaitons porter à votre connaissance les violations répétées des textes et règlements régissant le basket-ball sénégalais, par le président de la Fédération, Monsieur Babacar Ndiaye et son bureau», peut-on lire sur la lettre que la Convergence pour la renaissance du basketball sénégalais (Crbs) a déposée au ministère des Sports. Leurs doléances ont été reçues par le Directeur des activités physiques et sportives, Mamadou  Fall.  Selon l’un de leurs représentants, Mamadou Keïta «Pathé», président de Guédiawaye Basket Academy et membre du Crbs, «le président de la Fédération de basket voulait organiser une assemblée générale extraordinaire et d’informations le même jour. Ce qui est une première dans l’histoire du sport sénégalais. On est resté 2 ans sans assemblée générale parce que la dernière remontait au 7 avril 2019». Il poursuit : «c’est une violation manifeste des textes, mais la Fédération est coutumière des faits». Et d’ajouter : «les textes obligent la Fsbb à rendre compte aux clubs. Ils ne l’ont pas fait depuis 2 ans alors qu’il n’y avait aucune contrainte administrative.  Ils pouvaient le faire s’ils étaient animés de bonne foi. Ils veulent organiser une assemblée générale extraordinaire pour changer les textes et prendre des dispositions qui feront qu’au niveau de la reddition des comptes il y ait des souplesses. Il n’y a aucune urgence pour la réforme des textes».
LES ECHOS

Dans la même rubrique :