Abdoulaye Bibi Baldé est satisfait. Ancien ministre de la Communication, il a exprimé son sentiment du devoir accompli et d’avoir porté des combats majeurs au service de l’intérêt général lors de la passation de services entre lui et son successeur Abdoulaye Diop. Ce dernier a promis de s’inscrire dans la continuité pour consolider les acquis, parachever les chantiers ouverts et en ouvrir d'autres.
Le ministre de la Communication sortant, Abdoulaye Bibi Baldé, a passé le témoin à son successeur Abdoulaye Diop, hier lundi. Lors de la cérémonie de passation de service, l’ancien ministre est revenu sur son bilan et avoue partir avec le sentiment du devoir accompli et d’avoir porté des combats majeurs au service de l’intérêt général. Et c’est d’une voix étreinte par l’émotion qu’Abdoulaye Bibi Baldé est revenu sur son bilan. «J'ai eu à moderniser et assainir le secteur de la presse, confrontée à de nombreuses difficultés, avec la collaboration des acteurs de la presse, notamment la finalisation des textes d'application du Code de la presse. En effet, l'année 2018 est marquée par un certain nombre de réalisations : le projet de loi portant création de la Haute autorité de régulation de la communication audiovisuelle (Harca), qui doit remplacer le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra), le projet de décret portant organisation et fonctionnement du Fonds d'appui et de développement de la presse, en remplacement de l'aide à la presse, le projet pour la formation des journalistes et techniciens des médias, les obligations et avantages des entreprises de presse», détaille-t-il .
Son successeur, qui a exprimé toute sa gratitude au chef de l’Etat pour la confiance, a décliné sa feuille de route. «Nous allons nous inscrire dans la continuité pour consolider les acquis, parachever les chantiers ouverts par les prédécesseurs et ouvrir d'autres chantiers dans le sillage du PAP2», laisse-t-il entendre. Avant de poursuivre : «pour cela, je compte m'appuyer sur l'ensemble des directions, projets, secteurs, programmes de société sous ma tutelle, en vue de mener à bien mes missions».
Khadidjatou Diakhaté