ABDOU KARIM FOFANA, MINISTRE DU COMMERCE : « La tension va s’estomper d’ici la célébration du Magal et les prix stabilisés »




 
 
 
Invité de l’émission Pencoo sur la Rfm, le ministre du Commerce, de la Consommation et des Pme et non moins porte-parole du gouvernement, a annoncé la réception hier de 7000 tonnes d'oignon et de la même quantité le 27 août prochain. Ce qui lui fait dire que la tension va s’estomper d’ici le grand Magal de Touba et les prix stabilisés.
 
 
 
Face à la pénurie de l'oignon sur le marché national et les fortes spéculations notées avec des prix qui varient entre 1300 et 2000 francs le kilo, le ministre Abdou Karim Fofana est persuadé que la situation va bientôt revenir à la normale d’ici la célébration du grand Magal de Touba. Le gouvernement a réceptionné ce vendredi 11 août, dit-il, 7000 tonnes d'oignon, en plus des 2500 tonnes déjà réceptionnées la semaine dernière et les 7000 autres tonnes attendues le 27 août prochain. Des importations qui, à l’en croire, vont se poursuivre en relation avec les ministères de l’Agriculture et des Affaires étrangères, en attendant la prochaine saison de cette denrée au mois de janvier prochain. Cependant, de l’avis du porte-parole du gouvernement, l’approvisionnement du marché local sera assurée et la tension, dit-il, va s’estomper d’ici la célébration du grand Magal de Touba, avec des prix stabilisés. Dans la volonté du gouvernement de réguler le marché de l’oignon, Abdou Karim Fofana n’a pas manqué de déplorer la spéculation notée sur les prix. « C’est une situation cyclique contre laquelle des mesures sont prises et concernent le riz, le sucre, entre autres produits. A propos du riz, l’Inde vient de suspendre ses exportations. Malgré tout, le Sénégal arrive à avoir un quota grâce à ses bonnes relations diplomatiques avec ce pays », a indiqué le ministre du Commerce. Revenant sur l’origine de cette tension sur le riz, notamment en Inde, il fait remarquer que les effets des changements climatiques marqués par les inondations ont fortement impacté les récoltes et réduit la production dans ce pays. Le ministre du Commerce annonce le même cas de figure pour l’ognon avec des rendements moindres. C’est le cas des Pays-Bas et du Maroc où, d’habitude, les productions étaient déjà disponibles, en cette période de l’année.  
 
Difficultés liées au stockage
 
Poursuivant, le ministre du Commerce de rappeler que le Sénégal, depuis 2012, a doublé sa production ; passant de 200 mille tonnes à 400 mille tonnes cette année, pour une population de 16 millions d’habitants. Ce qui, à l’en croire, couvre largement les besoins du marché. Seulement, il fait remarquer que notre pays est confronté à un problème d’infrastructures de stockage. Ce qui justifie, dit-il, la mesure d’autorisation d’exportation de l’oignon locale vers les pays limitrophes pour éviter les pertes. Il annonce, en outre, des solutions durables concernant le stockage, notamment avec le marché d’intérêt national de Diamniadio. Mais aussi celui de Diaobé qui, de l’avis du ministre, sera bientôt inauguré.
 
M. CISS
 
 
 
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