Pour célébrer le 17ème anniversaire de la création de leur parti, les partisans de l’ancien président se sont remémoré les toutes premieres bases de l’Apr : un parti contre le chaos qui pointait à l'horizon. Fondé par le président Macky Sall en 2008, l’Alliance pour la République (Apr) qui a accédé au pouvoir juste trois ans après sa création et gouverné le pays avec ses alliés pendant 12 années, dit se mobiliser pour la reconstruction du Sénégal après toutes les agressions subies depuis l’arrivée du nouveau régime.
Le 1er décembre 2008, Macky Sall avec quelques camarades de son ancien parti, le Pds, portaient sur les fonts baptismaux leur nouvelle organisation politique : l’Alliance pour la République. Voilà donc 17 ans que le paysage politique compte l’Apr dans son ensemble. A les en croire, durant les 17 années de son existence, leur parti a réussi des prouesses inédites et, jusqu'à ce jour, non encore atteintes par nulle autre force politique au Sénégal : «en 03 ans d'existence, nous avons accédé au pouvoir, avec le soutien politique sincère de patriotes et de démocrates républicains, au travers d'un bloc stratégique de pouvoir, la plus grande coalition de notre histoire nationale: Bennoo Bokk Yaakaar. Cœur battant de cette coalition, nous avons, en 12 ans d'exercice du pouvoir, dépassé l'inédit, pour bâtir l'exceptionnel».
Pour eux, leur passage à la tête de l'État, a transformé, comme jamais auparavant, le visage du Sénégal qu’ils ont réussi à faire sortir des Pma, a assuré son rayonnement international et garanti son statut de pays écouté et respecté dans le monde.
«Nous nous devrons de garder, à tout instant la dignité et de l'honneur»
Abordant la question de leur perte du pouvoir, les partisans de l’ancien président font noter : «notre défaite du 24 mars 2024 fait mal, très mal à notre pays. L'amateurisme et l'aventurisme qui règnent depuis lors, sur fond de violence intégrale, de bâillonnement des libertés démocratiques, d'emprisonnements de hauts responsables de notre parti, ont dangereusement enseveli une grande partie du brillant héritage que nous avons légué à notre pays», renseigne le Sen de l’Apr qui parle d'affaissement de l'État de droit et la faillite de la République qui sont affligeants. «Ils nous imposent un vigoureux combat, qui nous offre la possibilité d'explorer en profondeur l'avènement d'une Nouvelle Intelligence Politique. Les grandes batailles en cours et celles à venir seront menées par des hommes et des femmes aptes à épouser la marche du Temps nouveau qui s'installe».
Sous la direction éclairée du président Macky Sall, souligne-t-il, « notre parti mesure la pleine signification des nouvelles solidarités politiques qui, de plus en plus, s'affirment comme de véritables viatiques. Sans doute aucun, le pouvoir qui dirige notre pays ouvre de nouveaux sentiers et chantiers, pour notre parti et pour toute l'opposition. Voici donc venus, pour notre pays, de nouveaux Temps, ceux: de reconstruire nos espérances trahies ; de déplacer les frontières de nos rêves aujourd'hui brisés ; d'enfoncer les portes fermées de nos espoirs ensevelis ; d'aborder une nouvelle phase constructive de notre pays, afin que le Sénégal retrouve la sérénité et l'apaisement qu'on lui connaissait, naguère encore», affirme le Secrétariat exécutif national de l’Apr qui assure : «il nous faudra, dès lors, nous engager à nous attacher aux valeurs, celles de la responsabilité citoyenne et du militantisme républicain, vecteurs fondamentaux qui valident tout postulat démocratique. Nous devons prendre conscience, qu'au-delà des vicissitudes et autres contingences politiques, nous nous devrons de garder, à tout instant, une posture, celle de la dignité et de l'honneur, en nous astreignant à une saine pratique de la solidarité militante», dit-il, tout en assurant que cette perspective devra leur valoir une solidité à toute épreuve, mais également une démarche sereine et courageuse.
Nd. Kh. D. F