1,5 MILLION PAR JOUR LA PRESSE QUI ACCOMPAGNE MADICKE: Ndella Madior Diouf en flagrant délit de mensonge



  
Hier, les journalistes de la caravane du candidat de «Madické 2019» ont porté une réplique salée à la patronne de Saphir Fm, Ndella Madior Diouf. Cette dernière, à l'émission «Temps de campagne» de la Sen Tv, a ouvertement soutenu que les journalistes de la caravane de Me Madické Niang recevaient 1,5 million journellement. Sur ce, le chargé de revendications du Synpics, Makhaly Ndiack Ndoye, l'a démentie, déclarant que tout ce que Ndella Madior raconte n'est que tissu de mensonges.
 
 
 
La patronne de la radio Saphir Fm, Ndella Madior Diouf en a pris pour son grade. Cette dernière qui soutient Madické Niang, ignore apparemment le mode de fonctionnement de la coalition «Madické 2019». Sur le plateau de la chaîne de télévision Sen Tv, à l'émission dénommée «Temps de campagne» où elle était invitée, elle a déclaré que pour la prise en charge des journalistes, à savoir leur perdiem, logement et nourriture, Madické Niang déboursait chaque jour de campagne la rondelette somme de 1.500.000 F. «Madické Niang est un guerrier. Il débourse minimum 1,5 million F par jour pour payer l'hébergement. Je l'ai constaté de visu. Et ce, depuis le 3 février, date de démarrage de la campagne. Il a mis en place des véhicules confortables, parce 40 journalistes nous accompagnent dans la caravane. C'est moi qui vous le dis, personne ne peut le démentir. Parce que c'est bon de s'accompagner avec Madické Niang. Ces journalistes n'ont ni faim, ni soif, parce qu'ils sont logés, nourris et hébergés. Tous les journalistes qui sont là ont besoin de l'argent de Madické Niang. Et on leur donne aussi des perdiems», a menti Ndella Madior Diouf, qui répondait aux questions de Pape Cheikh Sylla. 
Des propos mensongers qui ont fait sortir les journalistes qui accompagnent Madické Niang de leurs gonds. D’abord contrairement à ce qu’elle dit, les journalistes ne sont pas au nombre de 40.  EN réalité, il y a 30 journalistes qui sont dans la caravane de Madické Niang. Deuxième contrevérité, les journalistes n'ont jamais reçu de perdiem. Pire, les conditions de travail sont très difficiles. Ils sont toujours traînés après chaque jour de travail avant qu'ils n'aillent se coucher à 4 heures du matin ou même parfois 5 heures. Pour se réveiller le lendemain à 10 heures et démarrer une autre journée de travail. Pour leur hébergement, c’est vrai que c’est pris en charge par la coalition Madické Niang qui les a invités, mais ils dorment la plupart du temps dans des auberges ou des maisons de passe. La seule fois où ils ont passé la nuit dans un hôtel, c'est au «Moya» de Kolda. 
Parmi ces journalistes, figuraient 7 filles et les 6 ont été traitées de prostituées, sommées de vider les lieux où elles dormaient la nuit du 18 par une bailleresse, à Saint-Louis, dans le fief de Madické Niang. Pire, la logeuse a ordonnée à la femme de chambre de laver tous les draps des chambres qui ont été occupées par les demoiselles. 
 
 
Makhaly Ndiack Ndoye : «Tout ce que Ndella Madior Diouf a raconté n'est que tissu de mensonges»
 
 
 
Le président de l'Association nationale des chroniqueurs judiciaires, journaliste à «L'Observateur», Makhaly Ndiack Ndoye a formellement démenti ces mensonges grossiers. «Tout ce que Ndella Madior Diouf a raconté n'est que tissu de mensonges», martèle-t-il. 
Avant de poursuivre sur les difficultés rencontrées : «on a tous les problèmes du monde dans cette caravane. La prise en charge a été plus que défectueuse. On ne dort pas assez, on ne mange pas à notre faim et on voyage tout le temps. Il nous arrive de terminer à 4h du matin», lâche Makhaly Ndiack Ndoye. Le chargé des revendications du Synpics précise qu'ils font la couverture de la campagne pour leurs organes ainsi que pour leur carrière. «Nous sommes des professionnels ; on avait décidé de travailler pour nos rédactions et pour nous-mêmes, pas pour Madické, même si on fait du service public. Quand certaines rumeurs portent atteinte à notre réputation, il est temps que ça s'arrête. Nous tenons à notre crédibilité et à notre dignité», peste Makhaly. 

Habib Sy, directeur de campagne de Madické Niang, dément Ndella Madior et félicite les journalistes 
 
«Je voudrais vous féliciter pour l'excellent travail que vous avez accompli depuis le début de campagne avec notre candidat. Vous avez travaillé avec professionnalisme. Et une campagne se réussit par la communication. Grâce à vous, journalistes, le candidat est monté dans les sondages. Il est admis qu'il va aller au deuxième tour. Vous y  avez contribué.  C'est pour cela qu'en son nom, je voudrais vous dire qu'il est tout à fait désolé de cette incompréhension dans la communication, qui est arrivée suite à la sortie d'un membre de la coalition et du directoire. Vous êtes des professionnels, il y a toujours des erreurs dans la communication. Je voudrais m'excuser auprès de vous au nom de Madické pour les quelques couacs, des conditions parfois difficiles mais inhérentes à une campagne électorale que vous avez supportée avec dignité et avec honneur. Sur le 1million 500 mille, je crois que la personne, en parlant, elle voulait dire tout simplement que Madické Niang est un des rares candidats qui utilise son propre argent, que c'était lourd. Et lui, dans la prise en charge, y compris lui, en tant que candidat, peut-être ce 1 million 500 mille. Mais pas de l'argent qu'on a donné aux journalistes. Il faut que cela soit clair. Madické n'a pas vocation d'entraver la liberté, l'indépendance et la dignité du journaliste. On n’a remis à aucun journaliste un perdium. Parce que je suis le directeur de campagne. Il n'y a aucune tentative de vous donner de l'argent pour les missions que vous êtes en train d'accomplir. Il faut que cela soit clair. S'il y a une erreur de communication à  ce niveau, vous voudrez bien nous en excuser. Je voudrais vous laver à grande eau ; vous avez fait votre métier dans des conditions difficiles. Il n'a jamais été question d'argent pour vous, il ne sera jamais question d'argent pour vous, jusqu'à la fin de la campagne.  Parce que l'ambition de Madické et de ses collaborateurs, c’est de continuer à collaborer avec vous. Il ne faudrait pas que ailleurs on essaie de comprendre des choses qui ne se sont pas passées. J’ai bon espoir qu'on va continuer cette campagne et qu'au soir du 24 février, on soit élu président».
 
Fatou D. DIONE(Envoyée spéciale dans la caravane)
 
Fatou D. DIONE(Envoyée spéciale dans la caravane)
 

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