Pour son dixième jour de campagne, Pape Djibril Fall était à Rufisque. Occasion qu’il a mise à profit pour plaider la cause de cette vieille ville qui manque pratiquement de tout. C’était en présence de ses représentants Ibrahima Mbaye Sopé et Fatou Ndiaye qui ont mis à nu les maux dont souffre Rufisque.
Arbres à palabre, Grand’ places, gargotes…, Pape Djibril Fall est allé à la rencontre des populations de Rufisque, hier. Accueillie sous une forte mobilisation des partisans de l’artiste comédien Ibrahima Mbaye Sopé et de Fatou Ndiaye, la tête de liste des Serviteurs/Mpr a eu l’occasion de tâter le pouls des populations dont les problèmes se résument, entre autres, à un blocage du réseau d’assainissement par le Ter qui traverse la ville, des acteurs culturels qui ne sont pas pris en compte ou encore des problèmes avec le seul hôpital que constitue Youssou Mbargane. A en croire Fatou Ndiaye, Rufisque manque de tout. Il faut, dit-elle, des hôpitaux qui puissent correctement prendre en charge les préoccupations des populations en matière sanitaire. Avec les moustiques et autres canaux à ciel ouverts, Fatou Ndiaye d’affirmer que c’est tout Rufisque qui doit se mobiliser pour que Pape Djibril Fall aille à l’Assemblée nationale.
Même son cloche chez Ibrahima Mbaye Sopé qui se plaint de la situation des acteurs culturels delaville. Selon Ibrahima Mbaye Sopé, c’est tout Rufisque qui doit se battre et se mobiliser pour faire passer la candidature de Pape Djibril Fall. Au-delà de cette candidature, c’est à Rufisque aussi que doivent se tenir les Jo 2026, plus précisément à Diamniadio. Il est temps, a-t-il dit, que les artistes aient quelqu’un pour les représenter à l’Assemblée nationale.
Pape Djibril Fall, se félicitant de l’accueil chaleureux qui lui a été réservé par les populations, compte répercuter une fois élu député au soir des élections du 31 juillet 2022 toutes les doléances des populations. Il a promisd’aider à faire renaitre l’espoir chez les plus jeunes et les plus âgés, sauvegarder le legs des prédécesseurs, parce que Rufisque est une ville culturelle. «Ici, c’est un désert culturel. Il est temps que Rufisque et ses acteurs culturels puissent avoir qui les représente dignement à l’Assemblée nationale», leur lance-t-il.